Contentons-nous de faire réfléchir
N'essayons pas de convaincre
Georges Braque
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Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par une histoire simple mais tellement évocatrice de la façon dont la plupart des personnes s'auto conditionnent dans le négatif, qu'il s'agisse de problèmes de poids ou de tout autre sujet.
C'était il y a déjà quelques années de ça. J'allume la télé et le hasard veut que je tombe sur une émission dont le thème était lié aux problèmes de poids. En règle générale je zappe ce genre d'émissions, car le plus souvent je suis profondément agacée par l'ineptie des messages qu'elles véhiculent, aujourd'hui encore, dans la plupart des cas. Quand j'entends par exemple, un professionnel de santé -- invité dans une émission diffusée à une heure de grande écoute ! -- dire sans plus d'explications, que l'on peut très bien manger au fast food, sans risques pour la santé : j'ai juste envie de hurler !
Ce soir là, si l'animateur de l'émission n'avait pas eu le bon sens de pousser (et le mot est faible !) son invité à préciser CLAIREMENT que c'était sans risques, A LA CONDITION de ne pas y manger plus de 2 fois par semaine maximum, et bien cet invité -- bien que professionnel de santé --, aurait laissé penser à une majorité de personnes regardant l'émission, qu'elles pouvaient manger au fast food quand bon leur semblait, sans risques pour leur santé !
C'est impensable que des professionnels s'adressant à des millions de téléspectateurs, puissent manquer à ce point de précision et de bon sens, dans une émission consacrée à la nutrition ! C'est pourtant chose courante et ce n'est hélas qu'un banal exemple, parmi bien d'autres...
Mais revenons en à nos moutons...
Je tombe donc sur une émission dont le thème était lié au poids, au moment où une femme s'apprête à parler de son vécu d'obèse. Elle pèse plus de 140 kilos. Très vite elle en vient au problème du regard des autres. Elle explique combien ces regards sont pesants qu'ils soient moqueurs, insistants, sévères ou même de pitié ou compatissants. Ces regards posés sur elle, sont si difficiles à supporter, que cette femme en est arrivée au point de sortir le moins souvent possible de chez elle, afin de ne plus avoir à les croiser. On sent à travers son témoignage et son visage, toute la souffrance qui est la sienne.
Puis soudain, le témoignage s'arrête et on revient en direct, sur le plateau de l'émission. On découvre alors la même personne le visage plus détendu, avec même un léger sourire. Ayant pris l'émission en cours de route, je comprends alors que le témoignage que je viens de voir était un reportage datant de quelques semaines auparavant et que depuis, cette femme avait subi une opération destinée à lui permettre de perdre du poids. Opération pour la pose d'un "by pass" ou d'un anneau gastrique : je ne me souviens plus. Ce qui m'a marquée en revanche, c'est le changement PSYCHOLOGIQUE chez cette femme !
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, elle n'avait perdu qu'une dizaine de kilos depuis son opération mais elle était CONVAINCUE que cela avait changé le regard des autres sur elle ! C'était à tel point qu'elle s'est mise à en parler avec un enthousiasme tel, qu'on aurait presque pu croire que, désormais dans sa vie, tous les regards posés sur elle étaient devenus sympathiques...
Je savais déjà à cette époque, combien nos propres pensées peuvent nous influencer, mais j'ai réalisé en écoutant cette femme à quel point certaines personnes peuvent carrément s'auto-conditionner dans des pensées négatives totalement injustifiées !
En effet, il faut bien le reconnaitre honnêtement : pour moi qui n'étais que simple téléspectatrice des problèmes de poids de cette femme, je n'avais perçu aucune différence entre sa silhouette d'avant l'opération et celle d'après la montrant avec 10kg de moins. Et pour cause ! Si vous pesez 70kg et que vous en perdez 10, il y a de fortes probabilités pour que votre silhouette paraisse différente. Mais que vous pesiez 140 ou 130 kg, je doute fort que la différence de poids puisse "sauter aux yeux" des personnes qui vous croiseront dans la rue ! Mais bien plus encore, je ne crois pas une minute que le regard des gens puissent être différent, que vous pesiez 140, 130 ou même "seulement" 100 kg...
Bref, il était évident que cette femme ne percevait pas du tout le regard des autres tel qu'il était réellement.
Soyons bien clairs ! Je ne suis pas en train de dire qu'il n'y avait aucun regard négatif sur elle. Il est évident qu'elle subissait bel et bien ce que subissent toutes les personnes affichant une différence de "normes". Mais en revanche, il était tout aussi évident qu'elle "traduisait" tellement son propre mal-être dans le regard des autres, qu'elle était incapable de voir ces regards avec objectivité et pire encore, de les ignorer.
Du coup, il a suffit qu'elle perde 10 kg pour qu'elle commence à se sentir tellement mieux dans sa peau -- et par là même dans sa tête -- qu'elle s'est alors persuadée de l'inverse de ce qu'elle vivait jusque là, à savoir : que le regard des gens avait changé sur elle en mieux !
Pourtant, comme je l'ai dit plus haut : il me semble évident, en toute objectivité, qu'il y a bien peu de probabilités que le regard des gens soit différent, que celui-ci se porte sur une personne qui pèse 140 kg ou qu'il se porte sur une personne qui en pèse 130...
Tout cela pour vous dire quoi ? Tout cela pour vous dire d'apprendre à IGNORER le regard des autres !
Je sais combien cela peut-être pénible au quotidien de subir les regards négatifs, ainsi que la stupidité et la méchanceté verbale de certain(e)s. Mais si vous décidez de vous reprendre en mains, alors il va vous falloir faire plusieurs choix pour VOUS ! S'il est évident que vous ne pourrez pas faire le choix de subir ou non les regards et les critiques, vous pourrez en revanche faire le choix d'y accorder ou non de l'importance ! Et croyez-moi : la différence est de taille ! C'est là toute la différence entre les personnes qui voient le verre à moitié vide et celles qui le voient à moitié plein !
Nous subissons TOUTES et TOUS le regard des autres au quotidien. Tout comme nous sommes également -- et là encore soyons honnêtes -- quasiment toutes et tous de ceux et celles qui, au mieux regardent furtivement, au pire scrutent longuement, les autres. Et soyons honnêtes jusqu'au bout : lorsqu'on regarde quelqu'un d'autre, c'est plus souvent pour émettre un avis-critique négatif que positif...
Sachant cela, on a dés lors le choix de voir le verre à moitié plein ou de le voir à moitié vide. On peut CHOISIR de prêter attention aux regards/critiques des autres, tout comme on peut CHOISIR de les ignorer !
Je ne dis pas que cela sera facile, mais rares sont les choix faciles pour accéder au bien-être et au bonheur, qu'ils soient de retrouver la ligne de ses rêves ou qu'ils soient tout autre. Mais le jeu en vaut largement la chandelle !
Avoir le choix est un véritable privilège que nous ne saisissons que trop rarement, parce qu'il est souvent plus facile de renoncer -- quitte à rester dans du négatif ! -- que de se donner la peine de tout faire pour atteindre le meilleur...
Accorder de l'importance aux regards des autres, c'est leur donner sur vous un "pouvoir" qu'en réalité ILS N'ONT ABSOLUMENT PAS !
A vous de faire le choix de ne plus leur donner ce pouvoir !
A vous de DECIDER et de CHOISIR de ne plus y prêter attention !
Vous pouvez le faire !
C'est VOTRE CHOIX ! pas le leur !
Si la plupart des personnes attachent tellement d'importance aux regards des autres, ce n'est pas par hasard. C'est parce qu'elle recherchent le regard bienveillant auquel tout enfant devrait avoir droit de la part de ceux qui l'élèveront.
Ce regard tant recherché, c'est celui de l'amour inconditionnel. C'est celui que tout parent devrait porter sur son enfant, afin de lui donner la confiance nécessaire pour s'engager dans sa future vie d'adulte et réussir celle-ci, quel qu'en sera son niveau de richesse et de notoriété.
Hélas, c'est un regard très rare que même les meilleurs parents du monde auront du mal à porter sur leur enfant. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est extrêmement difficile d'aimer qui que ce soit SANS la moindre condition...
Quel parent n'a jamais dit à son enfant une phrase proche ou semblable à celle-ci, par exemple : "SI tu n'es pas gentil/sage, alors Maman/Papa ne t'aimera plus !" ?
On n'en a rarement conscience, mais la plupart des enfances sont jalonnées, plus ou moins régulièrement, plus ou moins intensément, par ces petites phrases "assassines", pour notre confiance, quant à l'amour que l'on nous porte :
- "si tu n'es pas comme ci alors...",
-
"si tu ne fais pas comme ça alors....".
..... alors quoi ? Alors tu ne seras plus aimé(e) !
Parfois, c'est pire encore. On ne vous dit même plus : "si tu....... alors.......", on vous assène carrément jour après jour des coups "psychologiques" en vous répétant : "Tu es tellement stupide !", "Tu es tellement égoiste !", "Tu es tellement ingrat(e) !", "Tu es tellement inutile !", "Tu es toujours entre mes jambes !", "Tu m'empêches de vivre !", etc etc
Et puis d'autres fois encore, c'est beaucoup plus subtil, mais tout aussi destructeur. C'est le cas du ou des parent(s) qui rêvent d'un avenir bien précis pour leur enfant et qui ne lui accordent plus le même intérêt, le même respect, le même amour dés lors que l'enfant en question ne suit plus volontairement ou non, la route que ses parents voulaient le voir emprunter...
Ce peut-être aussi le cas du ou des parents qui vont rejeter leur enfant en découvrant par exemple, que celui-ci est homosexuel. Pourquoi un tel rejet ? Parce que leur enfant ne correspondra plus à "l'idéal" voulu par eux (les parents) et/ou par la société !
Toutes ces phrases, toutes ces attitudes négatives, tous les non-dits et tous les REGARDS qui vont avec, sont souvent aussi violents et destructeurs que de véritables coups physiques ! Il devient alors impossible de grandir avec la confiance, l'amour et l'estime de soi que tout enfant devrait recevoir pour s'engager sereinement dans sa propre vie d'adulte.
Voilà pourquoi le regard des autres peut prendre sur nous une importance aussi démesurée.
Si le regard qui aura été posé sur nous durant notre enfance aura été celui d'un amour inconditionnel, alors il restera jusqu'à notre dernier souffle dans un petit coin de notre mémoire, pour sans cesse nous rappeler qu'on est digne d'être aimé(e) quoi qu'il puisse se passer dans notre vie. Mais, si on n'a pas eu la chance de connaitre ce regard là durant notre enfance, alors on aura plus ou moins de cesse de chercher et d'essayer de trouver ce regard là dans les yeux des autres !
Voilà, pourquoi tant de stars/célébrités/people deviennent "accrocs" aux regards de leurs fans ! Voilà, pourquoi certain(e)s tombent dans un profond mal-être lorsque ces regards ne se portent plus sur elles/eux. Pourtant, ces regards là ne peuvent et ne pourront jamais remplacer l'amour inconditionnel d'un parent, parce que ces regards là ne sont pas portés sur la personne telle qu'elle est réellement, mais uniquement sur la star et l'image que celle-ci renvoie. Voilà pourquoi, malgré le fait de tout posséder -- beauté, argent, succès, notoriété -- certaines célébrités sombrent malgré tout dans la déchéance.
Ce regard inconditionnel, et par là même la confiance, l'amour et l'estime de soi qu'il permet de se construire, ne peut venir QUE de deux sources d'amour :
- le regard de ses parents ou de celle/celui qui nous élève que l'on partage ou non le même sang.............. OU
- de la construction que l'on en fera soi-même, si on a été privé de ce regard là.
D'où l'importance d'apprendre à s'aimer ! Et ce, quoi que puisse en dire les autres ou quel que puisse être le regard qu'ils portent sur vous...
Apprenez ou ré-apprenez à être fie(re) de la personne que vous êtes !
Voilà un conseil qui vous servira bien au delà de votre perte de poids, parce que CHAQUE personne a ses qualités, ses dons et ses capacités !
Si vous faites partie de cette majorité -- OUI, c'est une majorité ! -- de personnes qui ne s'aiment pas, c'est le moment ou jamais d'aller à la rencontre de vous-même ! C'est le moment ou jamais de vous regarder bien droit dans les yeux, pour découvrir que vous valez bien mieux que vous ne l'imaginez ou pour être plus exacte : qu'on a bien voulu vous le laissez penser !
Comme je l'ai expliqué brièvement dans le "Pour aller plus loin" du chapitre précédent, bien que nous n'en ayons que trop rarement conscience, nous sommes tous tributaires de notre enfance et de la façon dont nous l'avons vécue. Si on a posé sur nous de véritables regards d'amour, d'encouragement, de compréhension, d'écoute, et bien plus encore : alors il y a de fortes chances pour que l'on soit devenu un adulte épanoui. Malheureusement, même quand nos parents essayent de faire de leur mieux, ils font fatalement des erreurs, car si le mode d'emploi pour être un parent parfait existait, alors quelqu’un aurait écrit le best seller de l’éternité ! Ces erreurs sont parfois sans conséquences, mais bien souvent, un simple mot malheureux, un simple geste maladroit ou un simple regard mal interprété, peuvent nous marquer à vie et "imprimer" au fond de nous un sentiment négatif injustifié.
C'est par exemple, le cas de l'enfant qui vient de casser un verre, comme cela peut arriver à tout le monde, et qu'un adulte, qui ce jour là sera particulièrement énervé, traitera "d'incapable dont on ne fera jamais rien". Il n'en faudra parfois pas plus à un enfant pour se convaincre qu'il est vraiment incapable, qu'il ne vaut vraiment rien et que par là même, il n'est pas digne d'être aimé de qui que ce soit.
A votre avis, quel genre d'adulte pourra bien devenir un enfant traînant au fond de son coeur une "conviction" aussi lourde à porter ?...
Le poids des mots est immense et peut être très lourd de conséquences surtout lorsqu'ils sont dits à un enfant, par un adulte que l'enfant admire ou qui représente tout pour lui, comme par exemple ses parents. D'où l'importance de toujours s'expliquer, dans le calme et la tendresse, quand parfois des mots ou des gestes "durs" nous échappent, à nous autres adultes, envers un enfant. D'où l'importance de savoir reconnaitre que l'on a eu tort de s'emporter et que bien sûr, on ne pensait pas ce que l'on a dit ou fait. C'est hélas une chose dont bien peu d'adultes ont conscience...
Voilà pourquoi la plupart des personnes ont souvent tant de mal à s'aimer et ce, parfois depuis leur plus jeune âge. Voilà pourquoi j'écrivais un peu plus haut, que même les célébrités ne sont pas forcément plus heureuses que vous ou moi dans leur vie de tous les jours. Les stars n'ont pas forcément connu des enfances plus heureuses que celles des anonymes qui les admirent. Et tout l'argent gagné, une fois devenu célèbre, ne rachète pas pour autant, le manque d'amour d'un père, d'une mère ou de tout autre adulte qui était responsable de notre éducation.
Heureusement, il n'est jamais trop tard pour apprendre à s'aimer !
Jamais trop tard pour aller à la rencontre de celle ou de celui que l'on est vraiment au fond de soi !
Jamais trop tard pour se construire et découvrir ce que l'on vaut !
Vous avez toujours rêvé de sauter en parachute, mais vous avez toujours pensé que vous en étiez incapable ?! Eh bien FAITES LE ! Faites le, parce que moi je l'ai fait ! Et si je l'ai fait, vous pouvez le faire aussi, quel que soit votre rêve à vous !
- "Sauter en parachute ?!! Mais elle est folle ! Je ne pourrai jamais !", êtes-vous peut-être en train de vous dire...
Et que vous dites-vous d'autre dans ce genre ?! Que pensez-vous ne jamais pouvoir réaliser, parce que vous avez peur ou que vous n'osez pas ?!
Eh bien vous savez quoi ? Vous allez en faire une liste ! Et à l'avenir, au lieu de vous dire : « Je ne peux pas ! » vous vous répéterez régulièrement : « Et si j'essayais pour voir ?! »
Bien évidemment, il ne s'agit pas de réaliser tout et n'importe quoi, juste pour dire « je l’ai fait ». Le but ici est de vous interroger sur ce que VOUS aimeriez VRAIMENT faire et que vous n'avez jamais osé faire parce que :
- vous avez peur, ou
- parce que ça vous parait idiot à votre âge, ou
- parce qu'on vous a dit que ce n'était pas pour vous, ou
- parce que le « qu’en dira t’on ? »
- etc. etc.
J'ai pris l'exemple du saut en parachute, mais VOUS : quelles envies secrètes "trépignent" en vous depuis toujours, sans que vous n'ayez jamais osé vous lancer ?! Faites en une liste ! Ce peut être de prendre des cours de dessin. D'apprendre à nager. D'aller en Patagonie. De faire connaissance avec votre voisin(e) de palier. De faire un baptême de l'air en montgolfière. D'acheter des dessous sexys. D'écrire un roman. D'apprendre un nouveau métier. De faire le tour du monde. D'apprendre à cuisiner. De vous offrir un coiffeur de luxe. De retrouver un(e) ami(e) perdu(e) de vue depuis des années. De conduire une voiture de sport sur un circuit. D'apprendre à réussir la pâte feuilletée. D'être heureux/heureuse.... ou que sais je encore ?!
Peu importe votre envie ! La seule chose qui compte : c'est de ne plus vous interdire d'oser !
La seule chose qui compte, c'est que dorénavant vous vous disiez régulièrement, en pensant à ce que vous rêveriez de faire : "Et si j'essayais ?!"
Là encore, vous verrez quelle peut être la puissance des mots, surtout lorsqu'ils sont positifs au lieu d'être négatifs ! Et le jour où vous vous sentirez prêt(e) à relever le défi, envoyez les pessimistes, les jaloux et les rabat-joie au vestiaire et LANCEZ-VOUS ! Vous serez sans doute extrêmement surpris(e) de découvrir tout ce que l'on est capable de faire, quand on écoute davantage son envie que ses vieilles peurs sans fondement, ou pire encore les négatifs en tous genres !
"Nous sommes ce que nous pensons" (Bouddha)
Si vous saviez à quel point cette phrase peut être vraie, vous n'hésiteriez plus une seconde à changer certaines de vos pensées ! Et pour cause...
Vous vous souvenez de ce que je vous ai expliqué plus haut sur le "regard inconditionnel" posé ou non sur nous durant notre enfance ? Eh bien, "nous sommes ce que nous pensons" en est la conséquence directe.
Si vous avez reçu de l'amour inconditionnel tout au long de votre enfance, il y a fort à parier que vous êtes devenu un adulte ayant des pensées positives et constructives envers vous même, et ce, même dans les plus mauvais moments de votre vie ! Mais si à l'inverse vous n'avez pas reçu cet amour inconditionnel, alors il est presque certain que vous êtes devenu l'un(e) de ces adultes qui pense plus de mal de lui-même ou elle-même, qu'il/elle n'en pense de bien
Tout est lié : l'amour inconditionnel que l'on reçoit ou non ; l'estime ou non que l'on a de soi-même ; la confiance ou non que l'on a en soi-même ; les pensées positives/constructives ou non qui sont notre quotidien.
On imagine souvent que les personnes qui réussissent dans tel ou tel domaine sont plus intelligentes, plus riches, plus douées, plus favorisées, etc que nous ne le sommes. Dans la grande majorité des cas, ce n'est pas vrai ! Ces personnes là sont à la base comme vous et moi. Parfois même, elles auront eu bien moins, matériellement et/ou affectivement parlant, que vous et moi. Sauf pour une chose : l'audace ! L'audace de penser différemment de la plupart des personnes ! L'audace d'avoir cru en elles-mêmes, parfois depuis le plus jeune âge, et ce, même si leur enfance aura été un enfer !
Qu'il s'agisse d'aller marcher sur la Lune ou de réussir la meilleure tarte aux pommes du monde, les personnes qui réussissent ne sont pas celles qui ont tout pour elles, mais celles qui osent penser autrement.
Autrement ça veut dire quoi ?
Ca veut dire positivement ! Comme par exemple :
- "je peux le faire !"...... plutôt que : "je n'y arriverai jamais..." ou encore
- "tant pis si j'échoue, au moins j'aurai essayé !"...... plutôt que : "si j'échoue je vais encore passer pour un(e) nul(le)..."
- "qui sait si ça ne sera pas mieux après !"...... plutôt que : "et si c'était pire après ?!"
Il n'y a souvent qu'une différence de pensée entre la réussite et l'échec ; entre le malheur et le bonheur ; entre une mauvaise image de soi et une bonne image de celle ou celui que l'on est ; entre le fait d'oser ou celui de renoncer ; entre celui de faire un atout de ses échecs et celui d'en faire une raison de manger plus que de nécessaire et par là même de prendre des kilos en trop...
Alors n'attendez pas une minute de plus pour commencer à penser différemment et vous dire, pour reprendre un célèbre slogan publicitaire, que "Vous aussi, vous le valez bien !"
Nous en sommes déjà au 8ième point-repère pour agir psychologiquement, et ce, afin de vous guider sur le chemin qui vous permettra de perdre petit à petit, mais définitivement, vos kilos de trop.
Peut-être avez vous le sentiment que certains de mes petits cairns, visant à vous guider, sont très éloignés du but que vous souhaitez atteindre ? Il n'en est rien, bien au contraire ! La majorité des personnes qui se mettent à prendre du poids, le font parce qu'elles ne sont pas bien dans leur tête et par là même dans leur vie. Nous sommes ce que nous pensons, tout comme nous sommes ce que nous mangeons.
Puisque nous avons fait le pacte d'être honnêtes envers nous mêmes, continuons à l'être et reconnaissons que lorsque nous nous sentons bien dans notre vie, nous mangeons normalement, sans excès. Alors que lorsque plus rien ne va, nous nous réfugions aussitôt dans la nourriture pour "compenser". C'est un comportement humain des plus classiques. Nous sommes des millions de personnes à agir ainsi de par le monde. Je n'étais pas, tout comme VOUS n'êtes pas, seul(e) dans ce cas...
Si on connaît un problème passager dans sa vie, comme cela arrive à tout le monde, il y a peu de risques pour que cela influence à long terme et négativement notre façon de nous alimenter. Mais si comme je l'expliquais par ailleurs, nous traînons en permanence un mal être avec nous, alors le seul moyen de perdre du poids, c'est de se débarrasser de ce mal être.
Voilà pourquoi il est tellement important d'agir aussi bien sur l'image que l'on a de nous mêmes, que sur notre façon de nous alimenter, à laquelle je consacrerai bien évidemment plusieurs conseils, un peu plus loin.
Etre le mieux possible dans sa tête, pour être bien avec soi-même et vivre de la façon la plus heureuse qui soit, c'est LA base pour parvenir à perdre ses kilos en trop.
Alors je vous ai déjà donné un certain nombre de conseils en ce sens mais cela ne suffira peut-être pas à certain(e)s. Dans ce cas, faites vous aider par un(e) spécialiste quel(le) qu'il ou elle soit. N'hésitez pas à en parler à votre médecin de famille ou à une personne en qui vous avez toute confiance et dont vous savez qu'elle a eu recours elle même, de façon positive, à un spécialiste tel qu’un psy-comportementaliste, par exemple.
Au risque de me répéter : aller voir un psy ce n'est pas être fou, ce n'est pas être faible : bien au contraire. Aller voir un psy, pour régler un problème qui nous gâche la vie, c'est autrement plus intelligent, que d’agir comme certaines personnes qui passent leur temps à critiquer ceux et celles qui ont le courage de le faire, parce qu’elles mêmes ont bien trop peur de regarder en face ce qu’elles sont réellement et les problèmes qu’elles trainent avec elles.
Sachez aussi, contrairement aux idées reçues, que les consultations peuvent être prises en charge et qu'il n'est pas besoin de passer sa vie chez son psy, pour en ressortir bien mieux dans sa peau. Avoir un problème qui nous pousse à trop manger, ne veut pas dire avoir un problème important. Comme je l'ai expliqué par ailleurs, il suffit parfois d'un petit rien, d'un mot nous ayant particulièrement touché, pour que l'on se mette à douter de soi même, et que l'on se laisse alors entraîner à compenser par la nourriture.
En parler quelques semaines durant, avec une personne vraiment à votre écoute, peut amplement suffire à vous faire le plus grand bien et par là même, aider à changer de comportement alimentaire. D'autant qu'il existe depuis de nombreuses années maintenant, des approches psychologiques qui sont beaucoup plus "dynamiques" et "dans l'action", que la célèbre image du psy qui vous fait allonger sur un divan. Chacun(e) peut désormais trouver l'approche psychologique qui lui convient le mieux, sans avoir à passer par une analyse longue et profonde qui durerait des années.
Alors si vous en éprouvez le besoin : n'hésitez pas à vous faire aider, en prenant soin de choisir la personne avec laquelle vous vous sentirez bien pour vous confier. Et à ce propos : sachez que l'on ne tombe pas forcément du premier coup sur le professionnel avec lequel on se sentira en confiance. Aussi, n'oubliez jamais que vous faites cette démarche pour VOUS et votre bien-être et que vous avez donc le droit de choisir le ou la spécialiste qui vous conviendra le mieux pour vous aider. En clair, cela signifie que vous pouvez très bien changer de spécialiste COMME et QUAND bon vous semble ! Et ce sans aucun remords envers ceux que vous auriez pu consulter précédemment et qui ne vous auraient pas convenu !
La encore, c'est VOTRE vie ! VOTRE choix !
La suite des petits cairns-repères psychologiques: PAGE 3
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