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A l'attention des phobiques de l'avion ! A l'attention des phobiques de l'avion !

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A l'attention des phobiques de l'avion !

Faites-vous partie de ces personnes

- qui angoissent à l'idée de monter dans un avion ?
- dont les mains deviennent moites à l'embarquement ?
- dont le coeur bat à tout rompre à l'instant du décollage ?
- et dont le souffle est suspendu à l'heure de l'atterrissage ?

 

Eh bien je ne vous promets pas de remède miracle, mais au moins de vous donner
quelques clés pour tenter de vous permettre de ne plus jamais broyer la main
de votre voisin(e) de siège, à l'heure où l'angoisse vous tétanise le coeur !

 

Biplan

Avant tout autre chose, si vous êtes phobique de l'avion et que vous souhaitez réellement en finir avec votre peur, alors il est une chose que vous devez absolument comprendre : c'est ce qu'est une phobie et comment elle nait.

Si vous prenez la peine de faire cette démarche, vous aurez toutes les chances de vaincre votre phobie. Dans le cas contraire, je doute que mes explications ne vous soient d'une aide quelconque.

Alors, à vous de voir... sourire

1 - Peur ou phobie : quelle différence ?

Pour commencer, il est important de faire, grâce à un bon vieux dictionnaire, la distinction entre la peur et la phobie :

- la peur, c'est "un sentiment de forte inquiétude, d'alarme, en présence ou à la pensée d'un danger, d'une menace."

- la phobie, c'est "la crainte DERAISONNABLE déclenchée par un objet, une personne, une situation ET dont le sujet reconnaît généralement, le caractère INADAPTé."


En clair, la peur est un sentiment justifié et proportionné qui nous permet de raisonner, nous adapter et réagir à différentes situations dont celles, entre autres, où l'on est réellement en danger....

......alors que la phobie est un sentiment injustifié et excessif pouvant nous conduire jusqu'à une paralysie aussi bien mentale (incapacité à réfléchir clairement) que physique (incapacité à bouger) !


Cette différence, entre peur et phobie, étant éclaircie, laissez moi maintenant vous expliquer ce qui le plus souvent devient le "terreau" de nos phobies. En clair : ce qui les fait naître.

2 - D'où viennent nos phobies ?

On peut dire qu'il existe au moins quatre types de phobies.


I - La phobie due à un traumatisme réel

Ce sera par exemple le cas d'une personne qui deviendra phobique des chiens, suite à une morsure violente par l'un d'eux.

Ici, pas besoin d'explications pour comprendre sa phobie. On sait clairement d'où elle vient.


II - La phobie transmise

Ce sont le plus souvent des phobies classiques et peu handicapantes à gérer, comme la peur des souris ou des araignées. Ces phobies là ne sont ni plus ni moins que le "cadeau" que vous aura transmis votre propre mère/père (ou tout autre personne proche), de ses propres peurs !

Comment "récupère" t'on ce genre de phobie ? eh bien tout simplement, parce que l'enfant apprend énormément par mimétisme, en observant les adultes.

Aussi, si dés son plus jeune âge un enfant voit sa mère hurler face à la présence d'une souris, il "intégrera" spontanément cette peur, sans être capable de l'analyser et de se rendre compte qu'elle est injustifiée.

Une fois cette peur ancrée en lui, s'il ne prend pas la peine, arrivé à l'âge adulte, de se demander s'il a une raison valable d'avoir peur ou non des souris, il conservera ce sentiment en lui.

Merci qui ? merci Maman ! clin d'oeil


III - La phobie due à l'inconnu

Maintenant, certaines de nos phobies sont aussi la conséquence d'un phénomène très courant : la peur de l'inconnu ! et ceci rejoint directement les quelques explications précédentes.

En effet, à la base, un petit enfant n'a peur de rien, ni aucune conscience du danger, qu'il soit réel ou imaginaire. Pour lui l'inconnu n'est que nouveauté à découvrir ! Il ne pense qu'à toucher, sentir, goûter, voir et comprendre........ sans le moindre a priori !

Il ne pourra donc être éduqué et influencé que par :

- ses propres expériences (aïe ! ça fait mal quand je tombe !) et...

- le monde des adultes qui l'entoureront.

Ce sont donc le plus souvent nos parents -- ainsi que toutes les personnes qui croiseront notre chemin -- qui nous enseigneront, consciemment ou non, les dangers de la vie.

Que ces dangers soient réels ou non -- et donc susceptibles ou non de procurer de la peur, voire de la phobie -- ils s'inscriront dans notre mémoire.

Voilà pourquoi un bébé emmené à la piscine, dés son plus jeune âge, aura toutes les chances de ne jamais craindre l'eau : parce que personne n'aura eu le temps de lui inculquer sa propre peur de cet élément. A l'inverse, une personne n'ayant jamais appris à nager pourra développer une phobie de l'eau, car en grandissant elle aura eu tout le temps de prendre conscience des dangers liés à la baignade (noyade, hydrocution, etc). Et bien que ces dangers puissent être maitrisés par l'apprentissage de la natation, le bon sens et la prudence : la phobie pourra être réelle tant qu'elle ne sera pas combattue.

Dés notre plus jeune âge, diverses personnes nous transmettront donc leurs propres notions et niveaux de peur, sur différents sujets.

Le problème, c'est que si cela sera souvent tout à fait justifié, comme :

- "Attention en traversant la route : une voiture peut t'écraser !"
- "Attention, certains serpents sont venimeux !"

.... dans nombre d'autres cas -- voir plus haut l'exemple de la mère qui hurle devant une souris -- le niveau de peur qui nous sera transmis sera tout à fait injustifié !

Cette erreur d'appréciation, sera dans 99,99% des cas, liée à une seule cause : l'inconnu ! L'inconnu d'un fait, d'une situation, d'un animal, d'un objet, d'une personne, d'un mode de vie, d'un mode de fonctionnement, etc etc etc.

Bref, l'inconnu d'une réalité, d'une vérité, comme par exemple le fait qu'une malheureuse petite souris n'a jamais fait de mal à personne... clin d'oeil

C'est bien vrai ça !

Ceci explique que certaines personnes seront, dès leur plus jeune âge, toujours plus sainement téméraires que la majorité des autres humains, tout simplement parce que leur entourage proche, ne les aura pas surprotégées et/ou inquiétées inutilement avec des peurs injustifiées.

 

D'ailleurs, je me permets de faire ici une petite parenthèse pour vous démontrer la façon dont l'humain peut s'auto "enduire" humour d'erreur en se transmettant de façon ancestrale ou légendaire, des peurs comme celle du loup.

En effet, depuis des dizaines et des dizaines de générations, on parle du loup pour faire peur aux enfants, et on leur donne un nounours en peluche pour les rassurer. Mais de vous à moi, si demain vous deviez vous retrouver seul dans la nature, face à un ours ou à un loup, lequel choisiriez vous ?! Personnellement et sans aucune hésitation, je préférerais mille fois me retrouver face à n'importe quel loup -- qui sera sans nul doute beaucoup plus effrayé que moi -- que face à n'importe quel ours qui, selon sa race, n'aura absolument aucune hésitation à me foncer dessus pour me mettre en pièce !

Si vous n'êtes pas convaincu(e), regardez des documentaires animaliers ou demandez son avis à un zoologue. Vous (re)découvrirez alors le fait que le loup est un animal sauvage et craintif qui redoute l'homme et le fuit ! Alors que l'ours est un animal sauvage dont certaines espèces (ours blanc et grizzli, par ex.) ne redouteront absolument pas de devoir affronter un humain ! Espèces (je parle bien sûr des ours blancs et des grizzli : pas des humains ! ;-) dont il vaut mieux se tenir prudemment éloigné, par conséquent.

CQFD ! Ce Qu'il Fallait Démontrer ! clin d'oeil

Voilà donc comment, par méconnaissance -- ou fait de "ne pas apprécier à sa juste valeur", dixit le dictionnaire -- on peut créer de toutes pièces des peurs, voire des phobies ancestrales injustifiées.

Tout cela pour vous dire que lorsqu'on apprend à apprivoiser l'inconnu, bon nombre de peurs disparaissent comme par enchantement ! Et ce, même si le bon sens nous permet de continuer à rester prudent et à ne pas nous jeter, par exemple, dans une mer déchaînée, sous prétexte que l'on sait nager.

Mais voyons maintenant, pour en finir avec les différentes types de phobie possibles, le quatrième et dernier type dont je souhaite vous parler.


IV - La phobie de substitution (à un vrai problème)

Si certaines phobies sont facilement identifiables quant à leurs origines, un grand nombre d'autres phobies sont en revanche un peu plus complexes à cerner, car elles représentent l'expression "détournée" d'un problème inconscient, n'ayant absolument rien à voir avec la phobie que l'on a développée.

Qu'est ce que cela signifie en clair ? eh bien, que :

1 - à la base, vous avez un vrai problème bien réel. Il peut être personnel ou professionnel. Il peut être conscient ou inconscient. Il peut être récent ou ancien. Il peut être important ou bénin.

2 - ce vrai problème vous gâche profondément la vie. Mais pour une ou plusieurs raisons qui ne regardent que vous, vous ne voulez pas ou ne pouvez pas régler ce problème. Que cela soit conscient ou non.

3 - votre inconscient entre alors en scène. Car, il faut le savoir, notre inconscient est comme une sorte de "fusible" qui depuis notre naissance jusqu'à notre mort, va faire de son mieux pour nous éviter de "péter les plombs" en cas de problème ou traumatisme grave.

Pour ce faire, il dispose de plusieurs moyens. L'un d'eux consiste, par exemple, à nous faire carrément occulter ce qui serait trop insupportable si on le gardait "à l'esprit". D'où que notre inconscient "enfouit" parfois certains de nos souvenirs au plus profond de notre "nous-même" (pour ne pas dire de "lui-même !) : notre inconscient...

Mais il existe également un autre moyen (de nous éviter de "péter les plombs") : celui qui consiste à nous créer des phobies.

Ainsi, quand votre inconscient se rend compte qu'un problème devient trop lourd à supporter et qu'il risque de vous amener à une "perte de contrôle" de votre esprit/lucidité/rationnalité/maitrise, il cherche alors parfois un moyen qui vous permettra de vous "défouler" malgré tout !

Mais comme votre inconscient a très bien compris que vous ne vouliez pas ou ne pouviez pas affronter votre vrai problème "en face", alors il "invente" un faux problème sur lequel vos sentiments négatifs -- liés à votre vrai problème -- pourront malgré tout se déverser.

C'est ainsi que pourra naitre votre "vrai-fausse" phobie ! "Vraie", parce que vous serez réellement convaincu(e) d'avoir terriblement peur de quelque chose. "Fausse", parce qu'elle ne sera qu'un substitut à votre véritable problème "enfoui" par et dans votre inconscient.

Du reste, si on déclenche certaines phobies plutôt que d'autres, ce n'est JAMAIS un hasard !

En effet, comme notre inconscient essaye de faire les choses au mieux, il va faire en sorte de nous créer/inventer une phobie à laquelle on aura toutes les probabilités d'être confronté plus ou moins régulièrement !

Voilà pourquoi, si vous vivez en France, vous aurez plus de probabilité de devenir phobique de l'avion que des éléphants ! car, la probabilité de croiser un éléphant en liberté en France, est de l'ordre du quasi improbable, sauf bien sûr si l'on abuse de certaines substances illégales. clin d'oeil


Alors, bien évidemment, ce n'est là qu'une explication très imagée et très simpliste du mécanisme psychologique qui déclenche une phobie de substitution. Mais en gros, ça se passe ainsi.

Une autre image serait de dire qu'une phobie de substitution est le plus souvent la marionnette d'un véritable problème conscient ou non. Celui-ci reste dans l'ombre mais les sentiments négatifs qu'il nous inspire "s'expriment" et "s'extériorisent" grâce à cette phobie de substitution.

Vaincre sa phobie de l'avion

Ceci étant, il existe une cinquième raison à certaines phobies : la "scoopmania" voyeuriste, indécente, inhumaine et abjecte de la majorité des journaux télévisés ! Et là, je vais pousser un immense coup de gueule, envers tous ces "pseudos journalistes" supposés nous livrer des INFORMATIONS et seulement des informations, mais qui au moindre crash d'avion -- ou tout autre événement tragique, d'ailleurs -- se comportent tels des vautours "paparaziens" autour d'un cadavre !!

Ce qui me choque au plus haut point, lors de certains drames, c'est cette façon dont la majorité des JT font du sensationnel de "bas étage" des heures durant pour ne rien dire ! Lors de telles tragédies, LA SEULE CHOSE qui compte pour eux, c'est de tenir le téléspectateur "en haleine" quitte à lui raconter les pires conneries !! et ce, dans un seul et unique but : que ledit téléspectateur n'en vienne surtout pas à zapper sur une chaine concurrente !

Aussi, au lieu de faire leur VRAI métier de journalistes en délivrant avec sobriété une information réelle, vérifiée et confirmée par des instances compétentes, les pseudos journalistes "brodent", "supposent", "imaginent", "déduisent", "pensent que", "ont cru entendre dire", "détiennent de sources officielles restant à confirmer que", etc etc etc.

Bref, les pseudos journalistes nous BARATINENT comme un dragueur lourdingue, dans le seul et unique but de faire un maximum d'audience !!

Du coup et pour ce faire, ils n'hésitent pas à nous repasser en boucle les images les plus sordides qu'ils aient en leur possession, tout en y ajoutant les commentaires les plus "vendeurs" possibles, quitte à raconter tout et n'importe quoi des heures durant !! Et pour ce qui est de "tenir l'antenne" des heures durant, même quand ils n'ont rien à dire : ils sont ignoblement PRETS A TOUT !!

C'est consternant d'inhumanité et affligeant de la bassesse jusqu'à laquelle certains êtres dits "humains" sont capables de tomber ! mais c'est pourtant une réalité quotidienne, dés lors que ces pseudos journalistes et autres journaux télévisés en guerre d'audience, ont une tragédie à se mettre sous la dent, tels des charognards ! La différence fondamentale entre eux et les charognards, étant que ces derniers sont là, eux, pour rendre service à la Nature ! alors que les charognards "humains" n'ont que faire de l'impact de leurs actes sur le reste du monde !

Pourtant, l'impact de leurs actes peut être dévastateur et ce sont toutes les personnes qui regardent la télé qui risquent de le subir ! J'en veux pour preuve que l'une des conséquences directe connue et reconnue, concernant les crash d'avions, c'est que les personnes phobiques vont voir leur phobie se renforcer et que pire encore, certaines personnes qui n'étaient absolument pas phobiques à la base, pourront finir par le devenir !

En fait, c'est exactement le même processus qu'avec le loup de notre enfance ! A force d'avoir transmis et de continuer à transmettre, générations après générations, cette fausse image du loup : la majorité des gens sont, aujourd'hui encore, persuadés que c'est un animal dangereux pour l'homme, alors que c'est FAUX !

C'est la fameuse méthode Coué : plus on se répète et/ou plus on entend/visualise une idée et plus notre cerveau finit par la croire vraie, même si elle est fondamentalement fausse ! Quand ce sont des pensées positives, ce peut être une bonne chose, mais quand ce sont des idées négatives : on peut s'attendre au pire !

Eh bien c'est le même processus avec les avions. Dés qu'un crash est annoncé, la plupart des JT vont "marteler" l'esprit des téléspectateurs à grand renfort d'images sensationnelles et de commentaires bourrés d'inepties pour ne pas dire d'énormes conneries ! Le nombre de FAUSSES informations données dans les premières heures d'un crash sont tout simplement ahurissantes !! et si les journalistes qui collaborent de prés ou de loin aux JT étaient systématiquement virés à chaque fois qu'ils transmettent une fausse information, je pense qu'il ne resterait plus grand monde dans le métier !

Pourtant, peu leur importe ! Seul compte le fait de "tenir l'antenne" et d'essayer d'être celle ou celui qui dévoilera en premier, le dernier "scoop" du moment ! C'est d'ailleurs ainsi que le 8 aout 2008 on en est arrivé à entendre qu'un enfant était MORT, alors que l'enfant en question se portait très bien ! (cf l'affaire Florence Schall, à propos du petit Louis qui avait échappé à la vigilance de sa famille. Bien que dans ce cas précis, et comme souvent, ce soit avant tout le "systéme" journalistique et médiatique dans son ensemble qui aura été le premier coupable de cette horrible mais fort heureusement fausse annonce.)

Si encore ces pseudos journalistes (et leurs "supérieurs" !!) se donnaient la peine de rectifier leurs erreurs avec la même vigueur qu'ils mettent à dire tout et n'importe quoi. Mais que nenni ! Du coup, ils induisent dans l'esprit des gens toute une foule de fausses idées, sans même les démentir par la suite. J'en veux pour preuve, une fois de plus, ce qui a été dit dans les premières heures ayant suivi la disparition du vol AF447 Rio-Paris.

N'ayant rien de concret à se mettre sous la dent, tous les journaux télévisés ont aussitôt mis en cause les conditions météo ! On a eu le droit à tout un tas d'explications sur les "terribles" pour ne pas dire "terrifiantes" conditions météorologiques propres au fameux "pot au noir". Chacun a rediffusé et rerediffusé je ne sais combien de fois, les images d'un avion se faisant foudroyer en plein vol, histoire de bien marquer les esprits, sur le fait que le vol AF447 avait pu être lui aussi "foudroyé" en plein vol : au sens propre comme au sens figuré !

Mais de vous à moi, QUI a entendu avec la même intensité, qu'il est tout à fait banal et classique pour un avion de ligne d'être "foudroyé" lorsqu'il traverse un orage, puisqu'il y a belle lurette que ces avions sont conçus pour ne pas être affectés par ce genre de phénomènes météorologiques ?! QUI ?!

De même, QUI a entendu avec la même intensité que celle mise par les JT à nous seriner le pire, la voix de cet expert météorologue qui quelques jours après la disparition du vol AF447 a très clairement expliqué et affirmé que les conditions météo n'étaient pas plus mauvaises que d'ordinaire dans le secteur du "pot au noir", le soir où l'avion d'AF a disparu ?! QUI l'a entendu et a compris que chaque année des centaines d'avions traversent (contournent, serait le mot exact) ce secteur, dans les mêmes conditions météo que celles du vol AF447, sans pour autant se crasher ?!

QUI ?! Quasiment personne !! parce que ce genre d'information ne risquait pas d'intéresser les journaux et encore moins de faire leur intérêt ! et que ce genre de vérité n'est et ne sera jamais aussi "vendeuse" que des images "chocs" aussi détournées soient elles de leur contexte initial !

Pourtant, on le sait et des spécialistes du milieu médical ne cessent de le dire et de le répéter : des images "violentes" diffusées en boucle à la télé, finissent par angoisser une majorité de personnes, même si nous n'en n'avons pas l'impression ou la conscience immédiate.

Si de nos jours, de plus en plus de personnes développent un sentiment d'insécurité générale, ce n'est pas par hasard ! C'est parce que la violence, sous toutes ces formes, est omniprésente à la télévision, nous rappelant sans cesse que nous sommes des êtres mortels dont la vie peut s'interrompre à chaque seconde qui passe.

Alors je vous laisse imaginer et comprendre ce qui peut se passer dans l'esprit de plus en plus de personnes, phobiques ou non, quand on leur répète à chaque JT durant 48h ou plus, qu'un avion s'est crashé ? Il se passe que les gens finissent par associer les mots "crash", "avion" et "mort" ! Et cela s'imprime d'autant mieux dans leur esprit, que les JT en question ne manquent pas de diffuser et rediffuser en boucle, les images de tous les crashs aériens marquants qu'ils ont en leur possession !

Tout comme ces mêmes JT et pseudos journalistes, ne manquent pas d'EXPLOITER la douleur des familles concernées par la tragédie et ce sans la moindre parcelle de pudeur ou de respect !! Ils sont tels des hyènes autour d'un animal blessé : prêts à tout pour le traquer ! Mais peu leur importe puisque seul le scoop et l'audimat comptent dans ces instants là !

Aussi, ne vous étonnez pas si de plus en plus de personnes deviennent phobiques de l'avion, car tout est fait pour in(tro)duire dans l'esprit des gens la FAUSSE idée selon laquelle prendre un avion est dangereux !

Et le malheur des gens est tellement plus "vendeur" qu'une information livrée avec pudeur, retenue et vérité, que ces sordides et voyeuristes mises en scène de l'information ne sont pas à la veille de disparaitre de nos écrans, quel que puisse en être le sujet, d'ailleurs... fachée !

FIN DU COUP DE GUEULE...

 

Alors, comme je vous l'ai dit en introduction, je n'ai pas de remède miracle à vous proposer, mais je suis au moins convaincue d'une chose : c'est que certaines de mes explications auront au moins le mérite de vous aider à faire la part des choses entre la réalité aéronautique et les scoops manipulateurs des pseudos journalistes n'ayant que faire de vous rendre phobique !

Et qui sait, si à la lumière d'une réalité, tout autre que celle dont on vous abreuve lors d'un crash, vous ne parviendrez pas à démonter le mécanisme de votre phobie et ainsi, à vous en débarrasser définitivement...

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Décollage d'un avion

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