Contentons-nous de faire réfléchir
N'essayons pas de convaincre
Georges Braque
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Vous l'aurez compris dans le premier chapitre : ce n'est pas la conséquence de votre problème de poids qu'il faut régler, pour en finir définitivement avec vos kilos : c'est la cause. C'est à dire la ou les raisons qui font qu'un jour vous avez commencé à prendre du poids. Poids dont malgré tous les régimes et autres solutions "miracles" essayés depuis, vous n'êtes jamais parvenu à vous débarrasser.
Alors quelles sont-elles ces causes / raisons ? C'est ce que vous allez découvrir dans ce chapitre et le suivant.
Disons le franchement : ce n'est pas la partie la plus agréable à "entendre", car elle oblige à une véritable honnêteté envers soi-même. Mais comme je vous l'ai expliqué en introduction : c'est la plus essentielle !
Alors abordez-là avec autant de sincérité que d'indulgence envers vous-même , car nous ne sommes pas là pour juger nos comportements, mais pour les corriger avec intelligence et sérénité : ni plus, ni moins.
Pour continuer à découvrir et comprendre l'essentiel, j'aimerais vous poser une question :
- En règle générale, aimez-vous que l'on vous mente ?
Bien sûr, vous ne pourrez pas me répondre directement, mais je pense pouvoir dire, sans grands risques de me tromper, que j'en doute fortement. Personne n'apprécie vraiment quand on lui ment... sauf bien évidemment, si c'est pour offrir ou recevoir une belle surprise
-
Mais.... qu'est-ce qu'une telle question vient faire dans un sujet concernant la perte de poids ? êtes-vous sans doute en train de vous demander.
- Bien plus que vous ne pourriez l'imaginer ! vous répondrai-je.
Bien plus que vous ne pourriez l'imaginer, car pour parvenir à maigrir, la toute première chose qu'il va vous falloir faire, c'est commencer par être la / le plus honnête possible avec vous même !
Sans sincérité, ni vérité envers vous-même, inutile d'aller plus loin sur le parcours : vous n'arriverez à rien. Vous n'arriverez à rien, parce que la première chose à faire, lorsqu'on veut résoudre un problème : c'est de le regarder bien en face ! Et dans le cas présent, vouloir perdre du poids, cela veut dire SE regarder soi-même bien en face, pour commencer par accepter le problème comme étant VOTRE problème.
Pendant bien des années, l'une de mes amies qui cherchait à mincir sans y parvenir, a mis ses problèmes de poids sur le compte de tout ce qui lui évitait d'avoir à s'en sentir responsable :
- de la fatigue au stress, en passant par son enfance, les médicaments,
-
le « pas le temps de manger mieux », « pas le temps de faire du sport »,
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mais aussi le fameux « oh, pour une fois, une petite pizza/un petit restau/un petit gâteau... »,
- sans compter les « ma mère m'agace / mon patron m'en demande trop / les enfants m’épuisent » etc. etc...
Toutes ces excuses -- et bien d'autres encore ! -- car ce ne sont bien là QUE des excuses, vous les avez sans doute évoquées, vous aussi, autant que mon amie l'aura fait. Et pour cause : nous ne sommes jamais que des êtres humains avant d'être des héros. Je veux dire par là, que le premier ou la première qui n'a jamais cherché d'excuse, pour ne pas avoir à admettre certaines vérités, vienne ici nous jeter la première pierre !
Nous avons tous fait cela, au moins une fois dans notre vie, quelle qu'en ait été la raison du moment.
Les problèmes de poids n'y échappent pas.
Il faut être honnête : quel que soit le problème, il est et il sera toujours plus facile, et donc tentant, de se trouver des excuses, plutôt que d'avoir à affronter une vérité qui, pour une raison ou une autre, nous est douloureuse et/ou difficile à admettre ou à assumer…
Prendre du poids fait partie de ces problèmes là.
Personne n'a envie d'être montré(e) du doigt parce qu'elle ou il a quelques kilos de trop. Et même sans aller jusque là, personne n'a tout simplement envie de se sentir mal à l'aise dans sa peau et dans son corps, ne serait-ce que pour monter un escalier, lacer ses chaussures ou même s'asseoir sur une chaise. Les « gros » soit disant heureux : je n'y crois pas une minute ! Que certain(e)s assument et fassent avec : ça oui, je veux bien le croire. Mais qu'ils parviennent à être vraiment heureux et épanouis, quant à longueur de journée le moindre geste du quotidien vous rappelle votre surpoids : ça je n'y crois absolument pas !
Alors forcément, le jour où l'on est obligé de changer à nouveau sa garde robe, pour une nouvelle taille, hélas, une fois de plus supérieure à la précédente, il devient extrêmement tentant de rejeter la faute sur tout et n'importe quoi, plutôt que d'assumer que le ou la responsable, c'est soi-même...
Pourtant la vérité est là : à moins que de ne souffrir d'un problème médical engendrant une prise de poids, quand on grossit, on est seul(e) responsable. C'est la première vérité à accepter, car c'est bel et bien NOTRE problème. Et le fait que ce soit notre problème signifie que c'est à nous de le prendre en charge pour s'en débarrasser, car personne d'autre ne le fera jamais pour nous et surtout pas de prétendues solutions "miracles".
Pour autant, soyons malgré tout bien clairs : je ne suis pas en train de dire que nous ne rencontrons jamais de difficultés, quelles qu'elle soient, dans notre quotidien professionnel ou personnel. Je ne remets pas en doute le fait que chacun(e) puisse connaitre, ou avoir connu, des périodes ou situations plus ou moins difficiles au cours de sa vie. Je dis seulement que cela ne doit plus être un prétexte, au fait que nous ayons pris du poids, à un moment ou à un autre de notre vie.
Rencontrer un problème, quel qu’il soit, c’est une chose. Le compenser en mangeant de trop : cela en est une autre qui est de notre seule responsabilité. Car la réalité est là : la personne qui choisit, jour après jour, ce dont elle va se nourrir : c'est VOUS et vous seul(e) !
Aussi, le premier pas qui vous permettra de retrouver la silhouette dont vous rêvez, c'est d'accepter sans détour que tous ces kilos qui aujourd'hui vous pèsent tant, sont votre problème et de votre seul fait.
Vous aurez beau chercher toutes les excuses du monde, la vérité est là. Tous les prétextes pour ne pas voir la vérité en face, c'est un peu comme les gens qui vous disent qu'ils n'ont pas le temps de déjeuner le matin. C'est FAUX ! Ce n'est pas qu'ils n'ont pas le temps : c'est qu'ils ne veulent pas prendre le temps : nuance. Je dirais même ENORME nuance et vous comprendrez, au fur et à mesure de notre chemin, pourquoi...
Cette première vérité -- d'accepter qu'avoir pris des kilos soit VOTRE problème -- va nous emmener directement vers une deuxième vérité, et pas des moindres, dont il faut avoir pleinement conscience : c'est que VOUS et vous seul(e) pourrez emprunter, le moment venu, le chemin qui vous amènera à perdre du poids…
Vous aider à enfin retrouver la légèreté que vous souhaitez, c'est comme si je vous emmenais faire une randonnée en montagne : je veux bien être votre guide, vous montrer la voie, vous conseiller et vous soutenir ! Mais à aucun moment je ne pourrai marcher à votre place. L'effort qui vous récompensera au delà de tout ce que vous pouvez espérer, c'est VOUS qui devrez le fournir ! C'est VOUS qui devrez grimper pas à pas le long du chemin, pour atteindre le sommet que vous vous serez fixé ! Et plus le sommet sera élevé -- parce que plus vous aurez de kilos à perdre -- et plus le chemin sera long pour l'atteindre.
Il faut le savoir, pour le vouloir. Je veux dire par là, que si vous n'avez aucune envie de faire le chemin pour atteindre VOTRE sommet, alors autant retourner tout de suite aux prétendues solutions "miracles". Mais dans le cas contraire, je peux vous assurer d'une chose : le bonheur, le bien être et la fierté que vous ressentirez, quand vous aurez atteint, par VOUS-MEME, le but que vous vous serez fixé(e), vous récompenseront comme jamais rien, ni personne ne vous aura sans doute récompensé dans votre vie !
De cet exploit -- car cela en sera un ! -- vous pourrez être fier(e) aux yeux de tous -- plus encore aux vôtres -- toute votre vie durant. Ce sera VOTRE victoire ! Et peut-être même votre revanche sur la vie et tou(te)s ceux et celles qui, bien pauvres humainement parlant, se seront un jour moqués de vous ou apitoyés sur votre sort.
Ces deux vérités là -- vous êtes responsable de vos propres kilos et personne d'autre que vous ne pourra faire le chemin pour les perdre -- sont essentielles à comprendre et admettre, si vous voulez réellement voir fondre vos kilos à tout jamais. Inutile d'espérer mener un jour une vie libre de tous régimes, si vous n'êtes pas prêt(e) à être honnête avec vous même et à faire le chemin nécessaire pour retrouver votre silhouette de rêve...
Croyez le ou non, mais le jour où vous aurez fait vôtres, ces deux vérités là, vous aurez sans doute fait le plus difficile du chemin et la suite de notre parcours va vous expliquer pourquoi.
Prendre du poids, c'est comme fumer, se droguer ou boire de trop : extérieurement, il arrive toujours un moment où l'on en voit facilement les conséquences. Mais la raison, elle, est le plus souvent un problème intérieur que l'on cache, tout au fond de soi, bien à l'abri du regard des autres. D'où cette nouvelle question que je vais vous poser et à laquelle je vais pouvoir, là aussi répondre pour vous :
- Pourquoi avez-vous tant grossi ?
Là, c'est simple. Comme je l'ai déjà énoncé précédemment, à moins que de n'avoir un vrai problème médical, il n'y a qu'une et une seule réponse incontournable à cette question : parce que vous avez trop mangé ! Et votre corps a beau être une merveilleuse machine, comme toute machine il a ses limites à ne pas dépasser
Tenez, prenons deux exemples concrets :
- vous viendrait-il à l'esprit, quand vous faites le plein de votre voiture, de mettre plus d'essence que le réservoir ne peut en contenir ? Réponse : « non, bien sûr : sinon cela déborderait ! » êtes-vous certainement en train de penser... et...
- imagineriez-vous un commandant de bord, autorisant à laisser monter dans son avion, autant de passagers et de bagages qu'il serait possible d'en "caser" dans tous les recoins de l'appareil ? Là encore, il est évident que non, sans quoi le surpoids empêcherait certainement l'avion de décoller.
Pourtant, n'est-ce pas ce que vous avez fait subir à votre corps ? Vous l'avez "gavé" et "surchargé" bien au delà de ses capacités. Alors le pauvre, débordé par l'excédent de nourriture ingurgitée, a "stocké" tout cela comme il a pu, vous faisant gonfler comme un ballon de baudruche. La seule différence étant que lorsque le ballon est trop plein, il éclate ! Alors que vous, c'est en priorité votre cœur qui risque "d'éclater" et de vous lâcher, par arrêt cardiaque...
Un ballon de baudruche, ça se remplace, mais VOUS : peut-on vous remplacer ?
Non, vous n'êtes pas remplaçable : vous êtes UNIQUE ! Et c'est bien là, l'une de vos plus belles qualités. L'une des meilleures raisons qui soit, aussi, pour que je vous pose dès à présent, LA question qui a ici le plus d’importance : "Pourquoi mangez-vous tant ?". Et ce jusqu'à prendre le risque, à plus ou moins long terme, de détruire la personne unique que vous êtes...
Vous voulez vraiment perdre du poids ? Eh bien c'est là ! MAINTENANT ! A cet instant précis qu'il va falloir plus que jamais être sincère envers vous même. Parce que c'est « là ! », pour 99% des personnes, que se trouve LA raison principale de tout vos kilos en trop, qui eux, rappelons le une fois encore, ne sont que la conséquence de votre problème de poids.
C'est « là ! », derrière cette fameuse raison, que vous allez retrouver pour l'essentiel, votre liberté de manger et par là même, votre minceur. C'est dans la sincérité que vous allez mettre à répondre à cette simple question :
« Pourquoi est ce que je mange tant ? »
Sans doute aurez-vous un certain nombre de réponses évidentes qui vous viendront à l'esprit ; mais peut-être ne verrez-vous pas -- ou ne voudrez-vous pas vraiment voir -- d'autres réponses plus "profondes", plus "difficiles" ou plus "douloureuses" à reconnaître. Pourtant ce seront celles-ci qui seront les plus importantes à vous avouer... à vous confier...
Mais commençons par les plus simples, celles que nous connaissons toutes et tous, plus ou moins et qui ne manquent pas. Ainsi, nous mangeons déjà trop, et donc mal, par simple :
- habitude ! Celle prise, peu importe où d'ailleurs, et que l'on n'a jamais vraiment voulu se donner la peine de remettre en question. Par exemple, on mangeait systématiquement de la viande rouge le soir, dans votre famille lorsque vous étiez enfant, donc vous avez conservé l'habitude de manger de la viande rouge le soir, même si on sait depuis longtemps que c'est à la fois trop "lourd" et trop calorique pour un diner.
- flemmardise ! Parce qu'en rentrant après le travail, on n'a pas vraiment envie de se mettre au fourneau pour cuisiner. Alors on se "nourrit" de ce qui nous tombe sous la main et qui se mange sans longue préparation : pizza, quiche, sandwich, pâtes, purée et toutes sortes de plats cuisinés, vendus en boite de conserve, dont on sait qu'il sont pour la plupart trop riches en gras et sel.
- grignotage ! Vous savez le fameux : "oh, un petit bout de fromage, ça ne peut pas faire de mal"... ou, "oh, quelques cacahouètes en prenant un petit apéritif, ce n'est rien"... ou encore, "oh, un petit carreau de chocolat, c'est pas ça qui va me faire grossir" etc. etc. etc. etc. etc. etc. sauf qu'à force de cumuler les « etc. » dans une même journée, comme dirait ma mère : "Les petits ruisseaux finissent par faire les grandes rivières ! "… et les petits "riens" : les bons gros kilos !
- ennui ! On trainaille à la maison, on tourne en rond, on ne sait pas quoi faire, alors on se retrouve dans la cuisine en train d'inspecter les placards à la recherche du "petit encas" qui tuera 5 minutes de notre temps.
- non gaspillage ! C'est là le cas typique de la maman ou du papa qui -- pour ne pas laisser perdre ce que son enfant n'a pas mangé -- va systématiquement finir ses restes, à tous les repas.
- la mauvaise foi ou l'ignorance ! C'est le cas, là aussi typique, de la personne qui va vous dire qu'elle ne mange quasiment rien de la journée et qui par conséquent, ne comprend pas pourquoi elle grossit ! Seulement quand vous observez le comportement alimentaire de cette personne, vous vous rendez vite compte qu'elle cumule les kilos :
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soit parce qu'en réalité elle mange trop et mal mais qu'elle ne veut pas l'avouer (mauvaise foi),
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soit parce qu'elle n'a pas conscience (ignorance) par manque de connaissances, du fait qu'elle cumule les erreurs alimentaires.
Ce qui dans les deux cas revient finalement au même.
- le faux prétexte ! C'est par exemple la personne qui va vous dire : "A quoi bon faire attention à ce que je mange ! Regarde Untel : il avait une alimentation saine et il faisait du sport et pourtant il est mort d'un cancer !". Ou encore, "C'est ma nature d'être enrobé(e), je n'y peux rien, c'est comme ça".
Voici donc énumérés, quelques exemples courants, parmi les innombrables que nous connaissons toutes et tous.
Mais ce ne sont là, bien souvent, que les petites raisons visibles de l'iceberg qui nous poussent à trop manger. Il y a en bien d'autres : en fait, presque autant qu'il y a de personnes ayant besoin de perdre du poids.
Ces autres raisons sont, elles, beaucoup plus intimes, beaucoup plus personnelles et elles peuvent même être "invisibles" à soi même, si on ne cherche pas à les découvrir. Voilà pourquoi il est tellement important de vous demander "pourquoi je mange autant ?" et de chercher à répondre à cette question avec le plus de sincérité possible, si vous voulez vraiment en finir avec vos kilos en trop, et ce, pour toujours.
Mais..... lorsqu'il s'agit de commencer à s'interroger sur soi-même, on entre alors dans un domaine qui effraie souvent les gens, à tort : celui du psychologique.
Je me demande souvent, pourquoi tout ce qui touche à l'esprit, à l'âme ou au cœur -- peu importe le nom donné -- fait tellement peur ? Tout le monde trouve absolument normal, de pouvoir attraper un rhume ou de se faire malencontreusement un tour de rein, n'est ce pas ? Alors pourquoi n'aurait-on pas le même droit d'attraper aussi, une dépression, des doutes, un chagrin d'amour ou des angoisses, sans que cela choque ? Nous ne sommes pas constitués QUE d'un corps : nous avons aussi et surtout un ESPRIT ! Et il serait bon de ne jamais oublier que celui qui "commande" tout le reste : c'est lui. Alors ne croyez-vous pas qu'il est essentiel, d'en prendre aussi grand soin que de notre corps lui même ?
Personne n'aime être malade et encore moins quand cela doit affecter notre esprit, comme lors d'une déprime profonde, par exemple. Mais là encore, que celui ou celle qui n'a jamais connu dans sa vie un passage "à vide" ou psychologiquement difficile, nous jette la première pierre. TOUT LE MONDE connaît un jour ou l'autre une "baisse de régime" dans sa vie, des moments douloureux ou difficiles qui donnent envie de baisser les bras, et qui deviennent pour certain(e)s d'entre nous, LA raison principale, à ce besoin de manger encore et toujours plus, encore et toujours trop.
Cela signifie t'il pour autant que l'on soit folle ou fou ?! NON ! bien sûr que non.
Trop souvent encore lorsqu'on parle de psychologie ou de psy, les gens voient là, non seulement un sujet difficile à cerner, mais pire encore, ils y associent tout de suite l'image du fou se prenant pour Napoléon. Finissons en avec ces clichés sans fondements ! Avoir un coup de blues, entrer en dépression, pleurer la mort d'un être cher, ou encore, se sous-estimer, douter de soi-même, avoir peur, ne pas se sentir aimé(e), etc : ce n'est pas être fou ou folle : c'est être tout simplement normalement humain !
Pourquoi je vous parle de tout cela, me direz-vous ? Parce qu'en dehors des quelques raisons simples et bien connues, évoquées plus haut, LA véritable raison, qui le plus souvent nous pousse à trop manger, est psychologique. Ce peut être une raison facile à cerner -- parce que vécue par la plupart des humains que nous sommes -- comme par exemple : un chagrin d'amour ou la peine immense ressentie à la mort d'un proche. Mais, c'est bien souvent, une raison beaucoup plus "profonde" et "invisible" que cela.
L'un des cas les plus courants, c'est le manque d'estime de soi. On se trouve consciemment ou non, "moins bien que les autres". Peu importe que cela soit dû au fait que l'on se trouve physiquement moche ou intellectuellement idiot(e) par rapport aux autres. Peu importe que cela soit injustifié ou négativement démesuré par rapport à la réalité. Quelle qu'en soit la raison, le manque d'estime de soi fait que l'on va trouver refuge dans la nourriture (pour d'autres, ce sera l'alcool, la drogue, le sexe...) en mangeant encore est toujours plus, pour trouver ainsi un certain réconfort envers soi-même, même si celui-ci ne sera que momentané…
Le problème, c'est qu'immanquablement cela va finir par nous faire grossir, ce qui nous renverra alors une image de nous-mêmes, encore plus négative. Fatalement, cela nous incitera alors à manger d'autant plus, pour trouver encore plus de réconfort...... et ainsi de suite, nous menant très rapidement dans un cercle vicieux sans fin.
J'ai pris l'exemple du manque d'estime de soi, mais c'est aussi bien souvent -- ce qui d'ailleurs est en rapport direct -- le manque d'amour : qu'il soit de ne pas se sentir aimé(e) de ses parents, d'une âme sœur, d'amis ou de collègues de travail. Là aussi, on ressentira un malaise tel, que l'on aura besoin de combler ce "vide affectif" en mangeant encore et toujours plus.
Mais prendre du poids, c'est aussi, pour certaines personnes, une façon de se protéger. C'est une façon inconsciente et indirecte, de mettre de la "distance" entre les autres et soi-même, pour se sentir toujours "abrité(e)" derrière "l'enveloppe" que représente alors un corps bien rond. Bien sûr, cela est totalement illusoire, car ça n'empêchera jamais les autres de vous approcher et même de vous toucher physiquement, s'ils le souhaitent. Mais devenir rond(e), donnera l'illusion inconsciente, de tenir les autres "à distance" de soi et donc de se sentir protégé(e). De quoi ? Voilà, l'une des causes que certains et certaines devront découvrir pour parvenir enfin à mincir.
Comprenez-vous mieux maintenant, avec juste ces deux ou trois exemples, pourquoi il est si important de soigner la cause et non la conséquence ? Et donc pour ce faire, de ne plus se mentir ? A quoi vous servira t'il, de faire votre vie durant des régimes en tous genres, pour chasser vos kilos en trop, si vous ne soignez jamais la véritable raison, la véritable cause de votre problème ? En ce cas, comme vous l'avez déjà vécu jusqu'à présent, vous gagnerez des batailles, mais vous ne gagnerez jamais la guerre...
J'ai volontairement employé les mots "batailles" et "guerre", parce que c'est là, la troisième vérité qu'il faudra apprendre et admettre : perdre des kilos n'est pas et ne devrait jamais être une guerre entre votre corps et vous : ce devrait être exactement le contraire !
On va en revenir au psychologique et je vais vous aider à mieux vous comprendre, en vous disant que dans la majeure partie des cas, si on commence à prendre du poids, c'est avant tout parce qu'on ne s'aime pas (ou plus) soi-même. Ce manque d’amour pour nous-mêmes est toujours le reflet d’une souffrance que l’on cache et qui s’est créée le plus souvent dans notre enfance. Il suffit, par exemple, qu’un parent vous ait involontairement négligé(e), parce qu’il ou elle était trop occupé(e) par son travail et ne s’occupait pas suffisamment de vous. Conséquence ? Dans votre esprit d'enfant, vous en serez venu(e) lentement mais sûrement à croire que vous ne méritiez pas d'être aimé(e). Tant et si bien que votre croyance aura fini par devenir une certitude !
Et vous voilà devenu(e) adulte, en train de vous "remplir" de nourriture, sans même vous rendre compte que vous essayez de vous remplir de cet amour que vous n’avez pas reçu étant enfant, et qui vous a laissé croire, que vous ne valiez pas la peine d’être aimé(e). Pourtant, vous est-il déjà venu à l'esprit que si votre père ou votre mère travaillait si dur, c'est peut-être parce qu'il ou elle pensait alors faire ainsi de son mieux pour vous offrir le meilleur ? Et que donc, même si c'était maladroitement, il ou elle vous aimait plus que tout...
Alors bien sûr, je ne suis pas en train de dire que tous les parents n'ayant pas été suffisamment présents auprès de leur enfant lorsque celui-ci était petit, ne l'ont pas été parce qu'ils essayaient de faire de leur mieux. Il est évident qu'il existe des parents négligents, voire pires...
Je veux seulement vous montrer à travers cet exemple que ce que l'on croit savoir n'est pas toujours la vérité. Mais plus encore, que quelle que soit cette vérité, la connaitre est la façon la plus certaine de pouvoir en faire un bienfait, plutôt qu'un malaise nous poussant à trop manger. Car, même si toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, celle-ci permet le plus souvent d'avancer et de se reconstruire...
A la lecture de ce petit exemple, pensez-vous toujours que la psychologie c’est compliqué ? C’est souvent beaucoup plus simple qu'il n'y parait, même si je vous accorde bien volontiers que ce n'est pas toujours le cas. Mais, je vais malgré tout vous donner une autre preuve...
Réfléchissez quelques secondes, à la question suivante :
- de manière générale, de quoi prenez-vous le plus soin dans votre vie, lorsque vous avez le choix ? Et, par conséquent : que négligez-vous le plus souvent ?
Dans 99% des cas la réponse sera toujours la même, car c'est une réaction avant tout humaine : ce dont on prend le plus soin dans notre vie, c'est ce à quoi on tient le plus : ce que l'on AIME le plus ! Alors que ce que l'on néglige, autant qu'on peut se le permettre, c'est ce à quoi on tient le moins, ce que l'on aime le moins.
Vous voyez, pas besoin d'avoir fait de hautes études psychologiques pour comprendre cela.
Alors pensez-vous, que si vous vous aimiez suffisamment, vous vous feriez autant de mal, en mangeant plus que de besoin et de raisonnable ? Non : certainement pas. Cela étant tout aussi vrai, d'ailleurs, pour quelqu'un qui boit de trop ou qui se drogue : la nourriture étant elle même, à certains stades de consommation, une forme de dépendance.
Alors vous pensez bien que si déjà vous ne vous aimez pas, mais qu'en plus vous décidez d'entrer en "guerre" avec votre corps, pour maigrir coûte que coûte, cela fera beaucoup, vraiment beaucoup trop à endurer, pour la seule et même personne que vous êtes.
Vous méritez mieux ! Bien mieux que ce que vous infligez jour après jour à votre corps et votre esprit, et donc, directement à VOUS même.
Vous méritez de vous aimer !! Quoi que l'on ait pu vous faire croire à ce sujet dans le passé. Même si ce "passé", c'est hier.
Et quoi que vous ayez pu vivre jusqu'à aujourd'hui, dites-vous bien qu'il n'est jamais trop tard pour reprendre sa vie en main et devenir celle ou celui que l'on a toujours rêvé(e) d'être ! Et ce, quel que soit notre âge ou notre situation ! Et ce, bien au-delà de tout problème de poids !
Alors, pour apprendre, entre autres, à vous aimer et à faire la paix avec votre corps : continuons à découvrir et comprendre l'essentiel qui vous permettra de retrouver votre ligne !
Rendez-vous au chapitre suivant : "Equilibre et confiance"
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