TOP
. .

Contentons-nous de faire réfléchir
N'essayons pas de convaincre

Georges Braque

Bienvenue ! .

2021 : le site est fonctionnel

sur tous types d'écrans !

Pour naviguer dans le site :
un Menu général avec les
principales rubriques

Puis un menu spécifique
à chaque rubrique.

Bon surf !

.
SIDA, transmission, sang sida, piqure sida, VIH, seropositif

Copyright © Oasis Lointaine - Tous droits réservés. Toute reproduction interdite

8 - Peut-on soigner le SIDA et en guérir ?

Il faut être très clair à ce sujet : le SIDA n'a rien d'une banale maladie chronique, comme certains journalistes le laissent hélas penser !

Actuellement, en , il n'existe toujours

AUCUN VACCIN** permettant d'éviter d'être contaminé(e) par le VIRUS du SIDA (1er stade), ni

AUCUN
MEDICAMENT permettant de guérir du SIDA (2eme stade = maladies opportunistes graves)

Le SIDA (2eme stade) FINIRA PAR TUER (sauf cas exceptionnels) TOUTE PERSONNE QUI EN SERA ATTEINTE SI celle-ci ne se soigne pas par la prise d'un traitement quotidien

** Les dernières informations sur les recherches concernant un vaccin peuvent se trouver sur cette PAGE du Sidaction

Par conséquent, en et sans doute pour de nombreuses années encore :

Le SIDA TUE toujours, parce que :

NON : il n'existe AUCUN VACCIN contre le virus

NON : AUCUN MEDICAMENT ne permet de guérir du SIDA


Etre contaminé(e) par le virus du SIDA, c'est prendre le risque de déclarer le (stade) SIDA et donc d'ETRE CONDAMNé(e) A MOURIR SI on ne se soigne pas quotidiennement

 

C'est terrible à dire et à entendre, mais c'est hélas la réalité...

Et tant que les médias et les spécialistes ne le répéteront pas CLAIREMENT et FRANCHEMENT, lorsque le sujet est abordé à la télé, alors de (trop !) nombreux français et autres humains de par le monde continueront à croire, A TORT, qu'on ne meurt plus du SIDA (2eme stade)...

Alors pour mieux comprendre et expliquer pourquoi on meurt toujours du SIDA aujourd'hui, prenons une image parlante.

Le SIDA, c'est comme un train qui roulerait d'un point A (la contamination) vers un point B (les maladies opportunistes). A ce jour, rien ne peut empêcher le train de se rendre au point B. La seule chose que l'on sache faire à l'heure actuelle, c'est de "retarder" le train en le "ralentissant" plus ou moins longtemps sur une partie de son parcours grâce aux multithérapie (dont la fameuse trithérapie). Mais tôt ou tard, le train arrivera au point B des maladies opportunistes et même si ce ne sera pas forcément la première, l'une de ces maladies finira par être fatale, un jour ou l'autre...

Sans parler du fait que l'organisme étant fragilisé par la lutte permanente qu'il lui faudra mener contre le VIH, les séropositifs seront plus sujets aux problèmes cardiaques, par exemple, que des personnes séronégatives ayant une bonne hygiène de vie.

Voilà ce qu'est la réalité du SIDA.

Contrairement à ce qu'imaginent bien des personnes, les médicaments n'ont pas toujours le pouvoir de guérir. Cela est malheureusement vrai dans bien des maladies.

Par conséquent, s'il est vrai qu'un grand nombre de médicaments sont curatifs et permettent donc de guérir différentes maladies, de nombreux autres médicaments, ne sont eux que PALLIATIFS. En clair, cela signifie qu'ils permettent de ralentir l'évolution de la maladie et/ou d'empêcher la personne de souffrir, MAIS en aucun cas ils ne permettent de guérir. Ils n'empêchent donc pas de mourir.

Les médicaments contre le virus du SIDA ne sont QUE des médicaments PALLIATIFS.

Ils ne permettent pas d'éliminer totalement le virus et donc de guérir définitivement du SIDA ! et ce bien que d'importants progrès aient été réalisés depuis la découverte des trithérapies.

Ils ne permettent pour l'heure QUE de ralentir, durant plus ou moins d'années, la multiplication du virus.

Toutefois, il y a désormais et malgré tout une bonne nouvelle : c'est que l'espérance de vie des personnes séropositives QUI SE SOIGNENT QUOTIDIENNEMENT, a considérable augmenté grâce aux dernières et nouvelles thérapies ayant vu le jour depuis quelques années maintenant, puisque cette espérance de vie se rapproche régulièrement, au fil des avancées thérapeutiques contre le VIH, de celle des personnes séronégatives !

Cela permet donc de retarder le plus possible la destruction des cellules T4 et donc de retarder aussi longtemps que possible le passage au stade 2 : celui du SIDA et donc des fameuses maladies opportunistes.

Comme déjà dit par ailleurs, trop peu de personnes le savent encore à notre époque, mais on ne meurt pas du SIDA, lui-même.

Au risque de me répéter, le SIDA n'est pas une maladie en lui-même : le SIDA c'est la perte de son système immunitaire. Or, aucun être humain ne peut vivre sans système immunitaire, car l'organisme subira tôt ou tard une attaque par une maladie opportuniste, contre laquelle il ne pourra pas se défendre puisqu'il n'aura plus de système immunitaire, donc plus de système de défense.

Voilà pourquoi on ne meurt pas du SIDA lui-même (qui n'est qu'un "stade") mais toujours d'une autre maladie telle que la tuberculose, le cancer ou toute autre maladie aussi grave.

Alors oui ! Il existe bien des médicaments contre certaines maladies opportunistes graves, mais ils ne peuvent être efficace QUE si le système de défense du corps humain est opérationnel ! Ce qui n'est plus le cas dès lors que le VIH s'attaque à lui. (voir chapitre 2 et 3)

Du reste, il faut savoir que devoir prendre les médicaments contre le virus (1er stade) pour tenter d'en ralentir la prolifération dans l'organisme, ce n'est pas comme avaler un petit cachet contre le mal de tête. Ce sont TOUS LES JOURS, sans exception, un nombre plus ou moins conséquent de cachets qu'il faut avaler à heure régulière, et ce pour le restant de sa vie !

Or, non seulement ces médicaments ne guériront pas les personnes porteuses du virus, non seulement le traitement est extrêmement contraignant à suivre (autant psychologiquement que pratiquement parlant), mais en plus il crée chez la plupart des séropositifs, une multitude d'effets secondaires très pénibles à supporter, tels que : des maux de tête, des diarrhées, des nausées, des paralysies, des problèmes cardiaques, etc etc...

Et il faut savoir encore une chose : c'est que malheureusement, à ce jour et en dépit de tous les efforts des chercheurs, certaines personnes ne réagissent pas aux médicaments ou ne les supportent pas ! Ce qui signifie que pour ces personnes là il n'existe AUCUN moyen d'empêcher la "déclaration" du stade SIDA et, a fortiori, d'en ralentir la progression.

Par conséquent, et aussi terribles que toutes ces réalités puissent être, je pense que ce n'est qu'en en parlant clairement que chacun(e) pourra prendre conscience du fait que le SIDA est tout sauf une simple maladie "chronique" anodine sans conséquences mortelles, comme le pensent désormais beaucoup trop de personnes en France et de par le monde.

Haut de page

Copyright © Oasis Lointaine - Tous droits réservés
Toute reproduction partielle ou complète du site interdite