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SIDA, transmission, sang sida, piqure sida, VIH, seropositif

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5 - Les situations à plus ou moins haut risque, qui peuvent transmettrent le VIH ou virus du SIDA

Avant de lister les différentes situations pouvant transmettre le VIH, il me semble important d'essayer de faire un point sur une question qui revient souvent dans les questions sur le SIDA, à savoir : quelle est la durée de vie du VIH "à l'air libre", hors du corps humain.

On entend souvent dire que sa durée de vie est limitée. En fait il semblerait, d'aprés diverses réponses apportées par des spécialistes, que la réalité soit moins "catégorique" BIEN QU'au final le résultat soit exactement le même, c'est à dire : un risque inexistant d'être contaminé(e).

Concrètement, dans un milieu externe au corps humain, le VIH peut survivre plusieurs jours dans du sang ou bien dans une solution aqueuse MAIS le fait de se retrouver "à l'air libre" le rend tellement FRAGILE et tellement RéDUIT au niveau de sa concentration --- donc au niveau de sa quantité --- qu'IL NE PEUT PLUS ÊTRE CONTAMINANT !

Voilà pourquoi, les spécialistes du SIDA résume souvent en disant que le VIH devient "inactif" hors du corps dès lors qu'il est exposé "à l'air libre".

Aussi, lorsqu'on résume les différentes informations concernant le VIH, on peut alors très facilement comprendre quelles sont les situations réellement "à risque", de celles qui ne le sont que très peu ou pas du tout.

Donc, si on résume les conditions --- nécessaires au VIH pour contaminer une personne --- telles que je les ai expliquées au chapitre précédent, on en retient qu'il faut soit :

1 - une quantité importante d'un "véhicule" (sang, par ex) en contact direct avec une muqueuse (et NON de la peau !) saine

OU

2 - une quantité importante d'un "véhicule" (sang, par ex) en contact direct avec une muqueuse endommagée.

OU

3 - une quantité faible d'un "véhicule" (sperme, par ex) mais en contact direct avec une muqueuse endommagée (ex : la bouche lors d'une angine)

OU

4 - une quantité faible d'un "véhicule" (sécrétions sexuelles, par ex) MAIS avec une charge virale importante (primo-infection) en contact direct avec une muqueuse saine.

OU

5 - une quantité faible d'un "véhicule" (sécrétions sexuelles, par ex) MAIS avec une charge virale importante (primo-infection) en contact direct avec une muqueuse endommagée

 

Ainsi, à partir de l'une de ces 5 conditions, on peut en déduire quasiment toutes les situations amenant à un risque plus ou moins élevé.

Voyons donc maintenant quelles peuvent être ces situations, dés lors qu'elles sont pratiquées SANS préservatif masculin ou féminin.

 

* SITUATIONS A HAUTS RISQUES


Ce sont celles décritent au chapitre précédent : je vous laisse donc vous y reporter.

On peut toutefois ajouter aux situations vues au chapitre précédent :

- les risques de coupure profondes avec un instrument souillé de sang frais contaminé. Ce qui limite ce genre de hauts risques aux professions médicales tels que les chirurgiens, par ex.

- les "injections" volontaires (drogues) ou involontaires (milieu médical) qui seraient effectuée dans "l'immédiat", avec une seringue contenant du sang frais contaminé et venant d'être utilisée dans "la minute précédente".

 

* SITUATIONS A RISQUES moindres mais possibles


- le cunnilingus pratiqué lorsqu'une femme a ses règles
(condition n°5)

Même si le risque est considéré comme relativement faible, la quantité de sang qui pourrait passer du sexe de la femme recevant le cunni, à l'intérieur de la bouche (donc muqueuse) de la personne faisant le cunnilingus, cette quantité de sang pourrait être suffisante dans le cas suivant :

- les règles seraient porteuses d'une charge virale importante, car la femme serait en "primo-infection" (voir chapitre 2 pour ce que sont la "primo infection" et la "charge virale")

ET......

- la personne pratiquant le cunnilingus aurait la muqueuse de sa bouche "endommagée" à cause d'une gingivite ou d'une candidose ou d'une plaie ouverte et récente (soins dentaires, traumatismes buccaux) par ex.

En revanche, les spécialites considèrent que la femme qui reçoit le cunnilingus ne court aucun risque, car on sait que la salive ne contient jamais suffisamment de virus pour se transmettre ainsi.

De même, il est considéré que l'homme ou la femme qui pratique le cunnilingus ne peut pas être contaminé(e) par les seules sécrétions vaginales, car le contact avec les muqueuses de la bouche est beaucoup trop faible, tant en quantité qu'en durée. En effet, lors d'un cunnilingus, c'est surtout le clitoris qui est "sollicité" par la "bouche", même si la langue peut se "promener" à l'entrée du vagin. Par ailleurs la salive vient ajouter une forme de "barrière" qui empêche encore plus le risque de transmission. Enfin la muqueuse de la bouche, surtout en bonne santé, est plus "résistante" que celle, par exemple, du gland du sexe de l'homme.

Voilà pourquoi, on considère en revanche, qu'il y a un risque certain de contamination quand un homme pénètre une femme avec son sexe et que la muqueuse du gland se retrouve alors en contact direct et prolongé avec les sécrétions présentes à l'intérieur du vagin. (conditions n°1)

 

- la fellation, avec un(e) seul(e) partenaire, SANS éjaculation dans la bouche (condition n°5)

On rejoint ici l'exemple précédent dans le sens où il faut réunir :

- une charge virale trés importante (donc en période de primo-infection) dans le peu de liquide séminale qui pourrait se répandre dans la bouche lors de "l'excitation" du sexe

ET

- une muqueuse "endommagée" dans la bouche de la personne qui pratique la fellation

En revanche, le risque est inexistant pour l'homme qui reçoit la fellation, car pour qu'il y ait contamination il faudrait que le gland du sexe de l'homme "baigne" littéralement dans la bouche "ensanglantée" de la personne pratiquant la fellation.

On comprend alors qu'à moins d'une violence tout à fait anormale dans un rapport sexuel, cette situation semble assez improbable.

 

- la fellation, avec multiples partenaires, SANS éjaculation dans la bouche (condition n°4/5)

Imaginons que plusieurs personnes aient des relations sexuelles en même temps et qu'au cours de ces relations, un homme "R" reçoit une fellation, sans intention d'éjaculer dans la bouche de la personne "S" pratiquant la fellation, donc celui ou celle qui "suce".

SI la personne "S" qui pratique la fellation, vient juste d'en pratiquer une autre, avant, sur un homme "X" qui, lui, a éjaculé dans sa bouche, alors il y aura un risque potentiel autant pour la personne "S" que pour l'homme "R".

Il y aura, bien évidemment, un risque important pour la personne "S", puisque recevoir du sperme dans la bouche compte parmi les situations de contamination à très haut risque, mais il y aura également un risque pour l'homme "R".

En effet, selon la quantité et la charge virale que la personne "S" aura conservé dans sa bouche, du sperme de l'homme "X" : cela pourra être suffisant pour contaminer l'homme "R" lorsque la muqueuse de son gland  sera en contact avec ce sperme de "X" qui sera resté dans la bouche de "S".

Ce risque sera particulièrement vrai si la quantité de sperme de "X" restée dans la bouche de "S" contient une charge virale élevée ET que le gland de l'homme "R" présente de petites "égratignures" ou "lésions".

 

- l'échange de "jouets sexuels" (condition n°4/5)

Même si le risque reste moindre, il est fortement déconseillé de se passer un "jouet sexuel" d'une "muqueuse" (bouche, sexe, anus) à celle d'un(e) autre partenaire, pendant que l'on joue avec. Toujours pour la même raison :

- le risque que les sécrétions présentes sur le jouet sexuel contiennent une charge virale importante (primo-infection)

ET

- que ces sécrétions entrent et restent en contact prolongé avec une muqueuse saine ou a fortiori fragile.

 

Enfin --- et en conclusion de ce tour d'horizon des situations à risques moindres mais possibles --- n'oublions jamais que d'autres maladies, peu "sympathiques" et difficiles à vivre pour certaines, peuvent être transmises TRES facilement lors de certains rapports sexuels ne présentant pas de risques vis à vis du VIH ! Ex : hépatite B et C, syphilis, blennorragie, etc.

 

* SITUATIONS PROBABLES bien que très très rares


C'est le cas, essentiellement, de l'éclaboussure de sang vers une muqueuse telle que l'oeil ou la bouche, par ex

De très très rares cas -- 8 pour l'heure dans le monde entier et uniquement en milieu médical -- ont été recensés à ce jour.

Cela est donc possible, mais il faut alors réunir une quantité importante de sang, avec une charge virale particulièrement élevée et un contact prolongé.

Ce qui concrètement revient à recevoir une importante quantité de sang dans l'oeil, par ex, par une personne en période de "primo infection" (pour que la charge virale soit très élevée) ET que l'oeil ne soit pas du tout rincé suite à ce contact.

 

* SITUATIONS considérées comme inexistantes...

... bien que ces situations soient souvent redoutées, car ayant eu très longtemps et ayant toujours la réputation d'être vraies !

- la contamination par une relation sexuelle "non protégée" SI la personne se sait séropositive ET SI elle se soigne tous les jours !

Je cite ici l'extrait d'un article sur le sujet : "Si le préservatif demeure indispensable pour prévenir tout risque de transmission, une personne prenant un traitement antirétroviral tous les jours tel que prescrit et atteignant et maintenant une charge virale indétectable (depuis plus de SIX mois) n'a aucun risque de transmettre le virus à un partenaire séronégatif pour le VIH, rappelle Sida Info Service. Il s'agit du fameux "I = I", à savoir Indétectable = Intransmissible."

 

- la contamination par une seringue laissée à l'abandon sur une plage ou un parc, par ex

Si ce scénario a longtemps été considéré comme probable --- à cause de la transmission chez les drogués par seringue interposée --- la réalité du terrain a depuis longtemps relégué ce mode de contamination au domaine de l'inexistant puisqu'il est estimé que :

- aucun cas d'une telle transmission n'a jamais été constaté et donc prouvé

- la quantité du virus présent serait trop faible du fait même de l'absence de sang "frais" dans la seringue (le sang séchant extrêmement vite à l'air libre, il faudrait marcher sur la seringue au moment même où elle est jetée parterre)

- le virus étant incapable d'être contaminant hors du corps humain à l'air libre, dans des conditions normales et naturelles (voir raisons évoquées plus haut)

- l'éventuel sang présent dans la seringue n'étant pas "injecté", lorsqu'on se "pique" simplement avec le bout de l'aiguille.

Toutefois il est conseillé dans un tel cas, de consulter rapidement un médecin, ne serait-ce que pour vous rassurer et éviter, surtout, tout autre risque comme une hépatite, par exemple ou plus probablement, ce "bon vieux" tétanos qui, on semble l'avoir oublié en France, reste mortel s'il n'est pas soigné à temps !

 

- les tatouages, piercing, acupuncture, etc

Le risque serait existant (et encore !) SI et UNIQUEMENT SI la personne n'utilisait pas du matériel à usage unique ou si elle ne stérilisait pas son matériel à usage permanent.... ET SI... le professionnel "enchainait" immédiatement (dans la minute) ses clients !

A ma connaissance, on ne tatoue (perce) jamais deux personnes en même temps, par ex. Le risque est donc considéré comme inexistant par les scientifiques.

En revanche, si les règles d'hygiènes ne sont pas scrupuleusement respectées, les risques de contaminations par d'autres bactéries et donc d'autres maladies telles que les hépatites, par ex, sont hautement probables ! C'est donc surtout vis à vis de ce genre de contaminations que les risques sont élevés et pourraient se révéler graves !

 

- en utilisant le même rasoir ou la même brosse à dent

Concernant le rasoir, il faudrait l'utiliser immédiatement (dans l'instant) après qu'une personne contaminée s'est coupée et il faudrait soi-même s'entailler très profondément pour qu'il y ait une éventuelle possibilité de contamination. Tout cela sans que le rasoir ait été rincé à l'eau claire avant d'être transmis à l'autre personne, bien évidemment !

Quant à la brosse à dents, il faudrait là encore l'utiliser immédiatement après qu'une personne contaminée l'a utilisée ET il faudrait que cette personne ait la bouche en sang (car par la salive, le VIH ne passe pas !) ET il faudrait que vous ayez vous-même une muqueuse de la bouche sérieusement endommagée. Et tout comme pour le raisoir, il faudrait donc que cette brosse à dents n'ait surtout pas été rincée avant d'être employée par une autre personne !

Autant dire que ces deux situations relèvent plutôt de l'improbable, à moins bien évidemment que de ne vivre dans des conditions d'hygiènes et de santé extrêmement détériorées.

Toutefois, il me semble bon de rappeler : qu'AUCUN objet de toilette ne devrait être prêté ou échangé, pour des questions d'hygiène, car là encore une foule d'autres maladies, dont les hépatites, peuvent être facilement transmises, ELLES !

 

- par masturbation (réciproque ou non) ou par "doigté" dans le sexe ou l'anus

Comme le virus ne peut pas traverser la peau, les sécrétions vaginales ou séminales ou le sperme, ne sont alors aucunement contaminants. Mais même si vous deviez avoir une toute petite lésion ou cicatrice sur un doigt, cela ne suffirait pas pour être contaminé(e). Il faudrait une plaie "béante" et "sanglante" pour qu'il y ait un risque.

Toutefois, là aussi je le rappelle : passer de l'anus directement au sexe ou à la bouche -- que ce soit avec un doigt, un jouet sexuel ou le sexe masculin -- peut transmettre tout une foule de maladies non mortelles mais pas particulièrement "sympathiques" ! Et cela est vrai, même lorsqu'on utilise un préservatif puisque l'anus sert à évacuer nos déchets !!

Prudence donc, car il n'y a pas que le VIH qui peut vous rendre sérieusement malade !

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