Contentons-nous de faire réfléchir
N'essayons pas de convaincre
Georges Braque
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J'ignore quel âge vous avez, et par là même quel est votre vécu général, mais au fond cela n'a guère d'importance, car douter de ses capacités est une tendance humaine assez universelle. Et pourtant...
Je suis agnostique, pour ne pas dire athée. Je suis également grandement cartésienne/rationnelle, au point de jamais aller chez mon ostéopathe sans conserver mon entière objectivité, alors que je le connais depuis déjà 25 ans et que ses compétences ne sont plus à démontrer.
Pourtant, plus les années passent et plus je suis convaincue qu'il existe une "dimension universelle" qui nous échappe quasiment à tous, juste parce qu'on ne sait pas "écouter", utiliser ou tout simplement croire en nos propres capacités.
Par "dimension universelle", j'entends un niveau d'intelligence, de savoirs, de connaissances, dans laquelle il deviendrait normal, pour tout un chacun, d'être capable, par exemple :
- de communiquer (je n'ai pas dit "parler" mais bien "communiquer") avec les animaux, les plantes, les défunts,
- d'avoir une mémoire photographique permettant de restituer tous les détails d'une scène, une fois celle-ci hors de vue,
- de soigner "à distance", comme le font les "barreurs de feu" auxquels certains hôpitaux font appel,
- de pratiquer le magnétisme,
- d'être sourcier (et non sorcier ! ;),
- de "remote viewing" ou vision à distance que Joseph McMoneagle pratiqua au service du
gouvernement américain, de nombreuses années durant,
- etc, etc
Bref, tout ce qui aujourd'hui nous semble "extra-ordinaire", voire paranormal, chez les rares personnes qui en sont capables...
J'ai entendu dire presque toute ma vie durant, que l'on n'utiliserait qu'environ 10% des capacités de notre cerveau. De toutes évidences, ce chiffre ne s'appuie sur aucune "réalité". Mais peu importe que ce chiffre soit proche, ou non, de la vérité, car il suffit de constater les capacités "hors normes" citées précédemment, pour comprendre que l'on est sans doute à des années lumières d'une utilisation maximale, ou tout au moins performante, de nos diverses capacités, en particulier de celles se situant bien au-delà de notre "outil mental", dont on pourrait dire qu'il est "l'arbre qui cache la forêt" de nos "perceptions subtiles".
Mais, même sans aller jusqu'à "l'extra-ordinaire", je mesure de plus en plus à quel point nous autres humains vivons en "sous régime" permanent de nos diverses capacités ! Et ce n'est pas notre course à la technologie et la "modernité" qui risque d'inverser la tendance ! Mais bon, c'est là un autre propos. :-)
Prenons un exemple simple et proche de nous. Si vous êtes en train de me lire, j'en déduis que tout comme moi vous avez la chance de voir et que par conséquent, lorsque vous achetez votre pain, vous le payez en cherchant du regard les pièces nécessaires dans votre porte monnaie. Mais seriez vous capable de faire la même chose, les yeux fermés ?! Seriez-vous capable de reconnaitre chaque pièce d'euro juste "au toucher" ?! J'imagine que non. Tout comme j'en suis incapable. Pourtant les aveugles et mal voyants apprennent cette "capacité". Ils apprennent à affiner leur(s) sens tactile(s), tout comme ils apprennent à affiner leur(s) sens olfactifs, auditifs et gustatifs, afin de compenser l'absence de vue.
Pourtant, à moins que de ne souffrir d'un handicap, de n'exercer un métier particulier (les "nez" en parfumerie, par ex) ou une passion (artiste de cirque, par ex), nous vivons tous en deçà de nos multiples capacités potentielles, que celles ci soient physiques ou intellectuelles ! Juste parce qu'on ne nous apprend pas à les développer ou pire encore, parce que la société nous "impose" de les taire. Pour exemple, allez demander à des personnes ayant vécu une EMI (expérience de mort imminente) comment elles étaient perçues par le corps médical et la société, il n'y a pas si longtemps encore ? Même si les témoignages tendent à être désormais pris plus au sérieux, ces personnes auront été considérées, des décennies durant, au mieux comme "choquées", au pire comme folles !
C'est là un exemple type, du fait qu'il est plus souvent dans la nature humaine de rejeter, dénigrer ou vouloir "rationnaliser" des expériences inexplicables, plutôt que de se dire qu'elles pourraient nous apporter une "ouverture" vers d'autres connaissances. Voilà, entre autres, pourquoi nous ne cherchons que si peu à développer nos différentes capacités, ne serait ce que physiques.
Alors quant à développer nos capacités "psychiques", "psychologiques" voire "émotionnelles" qui pourtant "régissent" et "régiront" notre vie entière, que l'on en ait conscience ou non : autant ne pas compter sur nos sociétés dites modernes et civilisées !
Du coup, on est tou(te)s plus ou moins convaincus au fond de nous mêmes, d'être incapables de faire un tas de choses que l'on pourrait pourtant fort bien réaliser ! Qu'il s'agisse simplement de réussir un plat cuisiné, ou d'adresser la parole à une personne que l'on apprécie, ou de sortir de chez soi lorsqu'on est agoraphobe ou, comme cela est votre cas et celui de millions d'autres personnes, de monter confiant et détendu dans un avion : tout peut nous apparaitre rapidement comme insurmontable...
Par ailleurs, et sans jugement aucun de ma part : n'y aurait-il pas des questions à se poser quant au fait que tant de milliards de personnes sur notre Terre, puissent croire en un "Dieu" jamais vu par aucune d'entre elles, alors que la plupart de ces mêmes personnes ne croiront jamais en elles-mêmes et leurs propres capacités ?
Pourtant des capacités, et des ressources pour les exploiter, on en a tous !
Je prends souvent des cas "extrêmes" pour le démontrer, comme par exemple des personnes ayant survécu des jours durant en plein désert (après s'être perdues) ou des semaines durant en pleine mer (après avoir naufragé), alors que tout le monde tenait ce genre de survies pour impossible ! On parle alors de "miracles", comme s'il s'agissait là d'une intervention "divine" quelconque. Pourtant, la vérité est tout autre et toute simple : les personnes qui survivent dans ces cas là ne le doivent qu'à elles-mêmes et leurs capacités à avoir réagi et s'être adaptées aux conditions hostiles et extrêmes dans lesquelles elles se seront retrouvées ! Et ce, en allant "puiser" dans des ressources (entre autres psychologiques !) insoupçonnées, qu'elles étaient les premières à penser ne pas du tout posséder ! Ensuite qu'elles aient eu de la chance qu'au final, quelqu'un "passe" par là pour les secourir : ça, je veux bien laisser à ceux et celles qui le souhaitent, d'y voir là un miracle.
Alors des capacités insoupçonnées, je suis certaine que vous aussi vous en avez à revendre ! Et vous avez la chance (si ! si ! :-) de pouvoir les découvrir sans aller vous perdre en mer ou dans un désert ! ;-) Reste à savoir si vous avez envie ou non de les découvrir et de les exploiter.
Vous avez la phobie de l'avion ? Trois solutions s'offrent à vous :
1) aller voir un psy pour tenter de comprendre pourquoi vous "focalisez" une telle angoisse sur le mode de transport le plus sûr au monde
2) tenter de vous "désensibiliser" seul à chacun de vos vols "commerciaux", qu'ils soient pour raisons professionnelles ou personnelles.
3) prendre le taureau par les cornes en allant affronter votre phobie via un vol en aéroclub
Les trois solutions sont valables (et pourquoi pas "mixables"). En revanche, si pour ma part je recommande la troisième, c'est simplement parce qu'elle me semble la plus facile à réaliser (pratiquement parlant !) mais surtout parce que son "impact" (psychologique) sera immédiat et fort !
Aller voir un psy demande un investissement-temps régulier qui peut se révéler long et sans garantie de résultats : tout dépendant de soi-même et de son thérapeute.
Tenter de se désensibiliser seul(e) est tout à fait envisageable. Mais là aussi, il faudra du temps et surtout il faudra avoir la possibilité de voler régulièrement, que ce soit sur des longs ou courts trajets. Mais plus encore, il faudra avoir trouvé les bons "outils" psychologiques pour parvenir à contrer seul(e) les "arguments" de son imagination. Pas simple, même si j'ai essayé de donner des débuts de pistes via mon site...
Voilà pourquoi il me semble plus probant de tenter une approche "frontale" de sa phobie via un baptême de l'air ou mieux encore un VIA (Vol d'Initiation Aéronautique).
Il vous reste du temps avant votre voyage : qu'avez-vous à perdre, ne serait-ce qu'à au moins essayer de vous rendre dans un aéroclub prés de chez vous ? L'entrée y est gratuite et sans aucun engagement ! ;-) Et un VIA ne demande aucune inscription au club, puisqu'il s'agit juste d'un baptême de l'air "interactif".
Mais, pour commencer vous n'êtes même pas obligé d'entrer ! Vous pouvez vous contenter de vous rendre sur l'aérodrome le plus proche, juste pour "capter" l'ambiance du terrain, juste pour le plaisir. J'ignore où vous habitez, mais ce serait bien le diable que vous n'ayez pas prés de chez vous, un petit terrain d'aviation comme il en existe des centaines en France. (Evitez les gros aéroports qui de par leur taille imposante, n'offrent pas la même opportunité d'une "rencontre" tranquille et facile avec le monde de l'aviation)
Bien sûr la saison hivernale ne se prête pas forcément à rester des heures dehors. Encore que si vous habitez dans le sud, cela ne poserait guère de problèmes. Mais cela vous permettrez déjà de vous "accoutumer" à l'idée d'un éventuel vol d'initiation (VIA)
Par ailleurs, si sur tous les terrains de France et du monde il existe de vrais c... de pilotes facilement reconnaissables à leur façon de parler un peu trop fort, de se vanter et de prendre les autres de haut, vous trouverez, heureusement et majoritairement, des personnes simples et sympas ne demandant qu'à vous faire partager leur passion. Aussi pourquoi ne pas commencer par discuter avec certaines d'entre elles ? Si vous avez des enfants, emmenaient les avec vous ! Ils sont souvent bien moins timides que nous autres adultes pour "lier contact" !
Mais vous pouvez aussi pousser la porte de l'aéroclub et exposer votre problème. Dans ce cas faites le plutôt seul(e) ou avec un autre adulte : vous serez plus à l'aise que s'il vous faut écouter un pilote tout en composant avec la surveillance de vos enfants.
Sans parler de votre phobie si vous ne le souhaitez pas, vous pouvez très bien expliquer que vous n'êtes pas à l'aise lorsqu'il vous faut voyager en avion et que vous aimeriez bien trouver une solution à ce problème. Demandez alors si vous pourriez en discuter avec un(e) pilote calme et patient qui pourrait dans un premier temps, vous faire découvrir un avion du club "au sol". Puis dans un second temps, le jour même ou un autre, vous pourriez vous essayer à un VIA qui, comme je l'explique par ailleurs sur mon site, vous permettrait de prendre "les commandes" de votre phobie.
Vous voulez que je vous dise ? le plus difficile dans ce que je suis en train de vous exposer, ce n'est pas de vous retrouver en vol dans un "petit coucou" : c'est juste d'avoir le courage d'aller "dénicher" le pilote qui saura vous mettre suffisamment en confiance pour que vous montiez dans l'avion et que vous vous surpreniez à avoir la capacité de piloter un avion par vous-même en même pas quelques minutes de vol !
A moins que vous ne viviez en ermite au fin fond d'une grotte (auquel cas, je suis impressionnée que vous ayez internet ! ), je suis sûre que vous êtes tout à fait capable d'aller au moins à la recherche de ce ou cette pilote qui saura vous écouter et vous aider.
Vous en êtes capable ! Et de bien plus encore, j'en suis certaine !
Alors cessez de laisser votre imagination et votre esprit vous trouver des prétextes quant à vos capacités réelles ! Faites-vous une fleur : accordez-vous le droit de penser que vous êtes capable de bien plus que vous ne semblez l'imaginer (imaginer = imagination !). Vous pourriez alors être grandement surpris(e) du résultat final ! :-)
Au risque de me répéter, qu'avez vous à perdre à au moins essayer ?
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