4 - Découvrez les médecines naturelles PETIT à PETIT

Tant que possible, n'attendez pas d'être dans une situation sans solution médicale classique, pour découvrir les médecines naturelles. Pourquoi ? parce que la majorité des personnes se tournent vers les médecines douces, seulement lorsqu'elles se retrouvent avec un problème de santé, qu'elles ne parviennent pas à soigner par la médecine classique. Malheureusement, quand elles en arrivent à un tel stade, ces personnes sont souvent tellement "désespérées", ou tout simplement dans un tel sentiment de "ras le bol" vis à vis de leur problème de santé, qu'elles sont alors prêtes à tout pour tenter de s'en débarrasser.

Or, c'est lors de ces situations que le plus d'erreurs sont commises dans l'utilisation des médecines naturelles. En effet, pressés d'en finir avec leur problème, les malades se lancent "à la va-vite" dans ces nouveaux soins, avec des connaissances quasi nulles sur le sujet. Mais bien pire encore, c'est lors de ces situations que vous avez le plus de risques de tomber sur un "gourou" ou un charlatan !

Par conséquent, n'attendez pas d'être dans de telles situations, pour découvrir les médecines douces. Profitez des petits "bobos" que tout le monde rencontre au fil de sa vie, pour découvrir les médecines naturelles et vous familiariser avec.

Vous avez des problèmes pour vous endormir ? ou vous vous sentez stressé(e) ? Fuyez les médicaments et trouvez vous, par exemple, un acupuncteur sérieux.

Vous avez régulièrement mal au dos ? à un genou ? à une épaule ? Là encore, fuyez les anti douleurs et passez entre les mains d'un ostéopathe compétent.

Vous avez une verrue qui vous gène ? ou bien encore, vous avez très occasionnellement de légères brûlures d'estomac ? Découvrez la façon dont l'argile peut vous débarrasser de l'une comme des autres.

En clair, n'attendez pas d'avoir "un gros pépin" pour découvrir ce que les médecines naturelles peuvent faire pour votre santé. D'autant que la confiance que vous gagnerez en soignant de petits bobos, vous incitera à approfondir le sujet, pour pouvoir ensuite soigner des problèmes plus importants.

Une chose est sûre en tout cas, c'est que :

Découverte "à la va vite"

+

Application "à la va vite"

=

Au mieux, "zéro résultat"

Au pire, encore plus de dégâts

Aussi, mieux vaut-il "perdre" quelques jours à lire un livre consciencieusement, pour ensuite agir correctement, plutôt que de faire n'importe quoi et de n'obtenir aucun résultat ou pire encore !

5 - Ne négligez JAMAIS la médecine classique

Comme je l'ai écrit en titre de ces pages dédiées aux médecines naturelles : "Se soigner naturellement ? Oui ! mais pas n'importe comment".

Si la médecine classique a ses limites, à partir desquelles la médecine naturelle peut parfois prendre le relais pour faire mieux, l'inverse est tout aussi vrai ! Rejeter la médecine classique, comme le font certaines personnes, sous prétexte de ne se soigner que naturellement, est -- à mon sens et cela n'engage que moi -- une monumentale erreur. Les deux ont leurs avantages et leur importance. Leurs qualités et leurs défauts. Leurs résultats et leurs limites.

Il est donc toujours préférable de consulter son médecin de famille, avant d'entamer un traitement par médecine naturelle. Pour ma part, c'est ainsi que je procède. Bien sur, lorsque j'attrape un rhume ou un mal de dos, je me connais suffisamment bien pour savoir comment me soigner naturellement et je n'ai nul besoin de consulter mon médecin dans ces cas là. En revanche, si je me retrouve face à un problème que je ne connais pas ou qui pourrait se révéler grave : je consulte toujours mon médecin traitant avant d'entreprendre, si cela est possible, un traitement naturel. Même si instinctivement, parce que je me connais bien et que j'ai appris beaucoup sur le corps humain au travers des médecines naturelles, je "sens" si un problème est grave ou non : je ne laisse JAMAIS la place au doute, car je ne suis pas médecin ! Du reste après un examen médical, je sais exactement à quoi m'en tenir et comment me soigner au mieux, car mon médecin m'a parfaitement expliqué le problème.

Alors comme je le conseille souvent : commencez toujours par cerner vos problèmes de santé avec votre médecin et ensuite vous aurez tout le loisir de choisir entre la médecine classique ou la médecine naturelle, voire, pourquoi pas, l'association des deux. En procédant ainsi vous ne risquerez pas de passer à coté d'un problème grave qui, pris en main immédiatement, aurait pu être soigné à coup sûr par la médecine classique.

Ceci dit, les cas de maladies qui peuvent empoisonner une vie sans pour autant la mettre en danger sont innombrables : verrues, maux d'estomac, goutte, hernie, sinusite, eczéma, sciatique, mycoses, maux de tête, insomnie, etc etc... Il ne manque donc pas d'occasion d'appliquer les médecines naturelles sur des maux ne présentant pas de risques majeurs pour votre vie.

En revanche, je me garderais bien de conseiller les médecines douces à un(e) novice en la matière concernant des problèmes cardiaques, des problèmes d'hypertension, de diabète, des cancers ou toutes autres maladies conséquentes pouvant entraîner la mort, si celles ci ne sont pas prises en charge par la médecine classique.

Mais je reviendrai malgré tout un peu plus loin sur le sujet, car il me semble important d'aborder de façon un peu plus approfondie, la relation entre les médecines douces et les maladies graves.

6 - Essayez de comprendre ce que vous faites

Dernière notion/conseil que je puisse vous donner : essayez, dans la mesure du possible, de comprendre pourquoi on vous conseille telle ou telle façon de procéder dans l'application d'une médecine naturelle. Là encore, il ne s'agit pas de devenir médecin, mais comprendre, par exemple, le rôle du foie sur votre organisme, vous permettra de mieux comprendre pourquoi on vous demandera, dans certains cas, d'appliquer un cataplasme d'argile à cet endroit, plutôt qu'à un autre qui pourrait vous sembler plus approprié.

De nos jours on trouve des informations médicales vulgarisées, ou autrement dit simplifiées, qui peuvent permettre à tout le monde de comprendre à quoi servent tels ou tels de nos organes, sans entrer dans des détails scientifiques compliqués. Profitez-en pour apprendre à connaître votre corps : cela vous aidera à mieux vous soigner.

De plus, comprendre ce que vous faites, vous permettra d'éviter à coup sûr de faire n'importe quoi et/ou de repérer facilement les erreurs que vous pourriez lire, lorsque d'autres personnes donnent des conseils en médecine naturelle.

Surtout, cela vous donnera d'autant plus d'assurance pour vous lancer, si un jour vous deviez vous retrouver face à un problème conséquent, que vous souhaiteriez soigner par une médecine douce.

7 - Médecines "humaines" pour nos amis les bêtes

Il faut savoir que chaque année nombre de chats, chiens et autres animaux dits "de compagnie" meurent à cause de la "bienveillante" ignorance de leurs "propriétaires" qui partent du principe que "si ça soigne les humains, ça peut soigner les animaux". Eh bien :

NON !

Les médicaments pour humains, qu'ils soient chimiques
ou naturels, ne sont pas adaptés, dans leur très
grande majorité, pour les animaux !

Par conséquent, là encore, ne jouez pas les "apprentis sorciers" en donnant, par exemple, de l'aspirine à un animal qui va mal, sous prétexte que l'aspirine soigne les humains.

Oui, on peut soigner les animaux grâce, entre autres, à certaines médecines douces. Mais en aucun cas, on ne doit appliquer à un animal les mêmes "remèdes" qu'à un humain ! Et cela est particulièrement vrai avec tout ce qui "s'avale", comme par exemple les huiles essentielles qui sont, entre autres, mortelles pour les chats !

Donc, par pitié pour les animaux : prenez la peine de lire des livres sérieux et spécialisés AVANT de vouloir éventuellement soigner, par vous même, un animal avec des médecines douces.

Si cela vous intéresse vous trouverez à la rubrique "Livre", un ouvrage que pour ma part j'ai trouvé très intéressant et plutôt bien documenté. Mais ce n'est jamais que mon avis sur un livre : n'hésitez donc pas à en consulter d'autres.

 

Ici prennent fin les quelques notions à ne jamais perdre de vue pour utiliser les médecines naturelles au mieux plutôt qu'au pire. Bien sûr, il y aurait encore tellement à dire que l'on pourrait en remplir des pages entières. Mais j'espère qu'avec ces premières indications, les personnes réellement intéressées par la découverte des médecines naturelles auront trouvé quelques conseils utiles pour bien commencer.

** Médecines douces et maladies graves **

J'ouvre donc maintenant une parenthèse, sur le sujet "Médecines douces / Maladies graves", car il me semble très important d'en dire quelques mots.

Certains témoignages, il est vrai, montrent que des personnes ont réussi à éradiquer leur cancer (ou d'autres maladies graves) grâce à l'argile (ou d'autres méthodes naturelles). Il est également vrai que certaines guérisons sont intervenues alors que la médecine classique condamnait ces personnes à une mort certaine.

Que peut on en penser ou en déduire ?

Que l'argile a des qualités exceptionnelles à bien des égards ? Oui, c'est vrai et c'est prouvé. MAIS cela ne signifie pas pour autant que l'argile est le remède miracle pour guérir les cancers ! Ni que l'on puisse se passer de la médecine classique pour les soigner. Je vais vous donner quelques explications en ce sens.

La première, c'est qu'il ne faut jamais perdre de vue qu'il existe différents stades au sein de maladies graves, telles que le cancer, par exemple. Il est donc tout à fait probable que certaines personnes soient parvenues à se soigner grâce à des médecines douces, car leur cancer était peu "avancé" et susceptible alors de parfaitement réagir jusqu'à disparaitre, apportant ainsi une guérison.

De même, on sait que certains cancers peuvent, parfois, dans leur tout premier stade d'apparition, ne plus évoluer et finir par se résorber spontanément. C'est le cas, par exemple, du cancer du col de l'utérus.

*** j'ouvre là une courte parenthèse, car l'information ci-dessus donnée ne doit surtout pas dissuader la pratique d'un frottis tous les 2 ou 3 ans, bien au contraire ! Ce simple examen peut vous sauver la vie, car ce n'est que sous surveillance d'un(e) gynécologue que l'on pourra constater une régression ou au contraire une progression d'un cancer du col de l'utérus. Cancer qui se soigne TRES bien et de façon peu agressive SI il est pris à son premier stade. Je referme la parenthèse et revient au sujet initial. ***

Aussi, bien qu'il y ait eu des guérisons improbables de cas dits "désespérés", il serait particulièrement hasardeux et risqué d'imaginer que l'argile (ou tout autre médecine douce) est le médicament miracle contre le cancer ou tout autre maladie grave. Par conséquent, prenez garde de ne jamais tomber dans des "raccourcis" aussi faciles que dangereux.

Tout ceci est d'autant plus vrai s'il s'agit d'ENFANTS, car la médecine naturelle n'est pas toujours facile à administrer, pour ce qui est, entre autres, de doser d'éventuels produits à absorber. D'autre part, certaines maladies infantiles, comme la méningite, par exemple, sont extrêmement graves et nécessitent des interventions urgentes.

Par conséquent, il me semble -- mais là encore cela n'engage que moi -- qu'il faudrait être assez inconscient pour faire prendre le moindre risque de décès ou de handicap lourd à un enfant, quand la médecine classique possède les connaissances et les traitements permettant d'éviter le pire, même si hélas, il est parfois déjà trop tard pour intervenir.

En revanche, il est vrai que l'argile et d'autres médecines douces peuvent trouver leur place dans des cas de maladies graves tel que le cancer. Cette place, ce peut être :

- celle du soutien -- en parallèle de l'intervention de la médecine classique -- pour aider par exemple, à mieux supporter un traitement chimique lourd... ou

- celle de l'amélioration face à des effets secondaires pénibles... ou

- celle de l'aide au rétablissement APRES des soins classiques.

Mais cette place ne devrait JAMAIS se substituer à un traitement médical classique, dès lors que l'on est assuré que celui-ci pourra amener à la guérison et donc à la préservation de la VIE du malade.

En résumé, savoir faire la part des choses entre la médecine classique et les médecines naturelles est absolument nécessaire pour ne prendre aucun risque vital inutile.

 

Maintenant -- et même si je déplore que l'on puisse risquer sa vie en rejetant totalement ou momentanément la médecine classique -- je considère que toute personne, dés lors qu'elle est adulte, consentante et consciente de ses choix, devrait pouvoir choisir librement sa façon de se soigner.

Cette opinion pourra vous sembler contradictoire avec ce que j'ai écrit précédemment, mais elle ne l'est pas pour au moins une raison.

Même si c'est une notion qui "échappe" encore à bien des médecins -- souvent beaucoup trop "rationnels" ou imbus d'un sentiment de "toute puissance" -- le pouvoir de notre esprit sur notre corps est immense et encore bien loin d'être maîtrisé/compris. J'en veux pour preuve, parmi bien d'autres, le déni de grossesse qui démontre la puissance incontrôlée de notre esprit, puisque celui-ci est capable "d'ordonner" au corps de ne rien laisser paraitre d'une grossesse, à la principale intéressée : la future mère !

Aussi, il n'y a rien d'étonnant à ce que les exemples de guérisons "miraculeuses" -- où le/la patient(e) a fait preuve d'un mental ou d'une "foi" (appelez cela comme vous voulez) à toute épreuve -- soient devenus innombrables au fil des décennies.

Il est évident que notre esprit a sa part à jouer lorsque nous sommes malades, et qu'il est aussi primordial que la médication qui sera appliquée afin de guérir. Alors pouvoir choisir "ses armes" pour tenter de vaincre une maladie, quelle soit grave ou non, peut être au moins aussi essentiel que la médecine elle-même, que celle ci soit naturelle ou classique...

Du reste, je peux tout à fait comprendre que des personnes puissent choisir de se détourner de la médecine classique, lorsque celle-ci leur donne le sentiment de devenir trop "intrusive" et/ou "expérimentale", au détriment de véritables progrès vers une éventuelle guérison. Une approche différente et plus "douce" peut alors amener à des résultats bien plus convaincants, à savoir : une amélioration de l'état de santé, voire même une guérison totale.

Il n'y a donc à mes yeux aucune contradiction entre ce que j'ai pu écrire plus haut et le fait de savoir que certaines personnes se tournent vers l'argile ou d'autres médecines naturelles, pour tenter de guérir un cancer, par exemple, dés lors qu'il n'y a aucune assurance de réussite par la médecine classique.

Enfin, il est une chose dont je suis intimement, je dirais même instinctivement convaincue : c'est que nos modes de vie de plus en plus déplorables, entre autres sur le plan alimentaire, sont à la base de la plupart de nos maladies. Par conséquent, je pense qu'il est tout à fait plausible de vaincre une maladie grave grâce aux médecines douces, mais à une condition essentielle : être prêt(e) à revoir complètement son hygiène de vie !

Dans ce cas trés précis, je pense que l'on peut vaincre une maladie grave. Mais cela demande une telle volonté de revoir l'ensemble de son hygiène de vie, que bien peu de personnes en sont réellement capables. Si tel était le cas, le nombre de maladies dûes à notre alimentation seraient en nette diminution et non en constante augmentation, comme je l'explique sur cette page de la rubrique "Mincir intelligemment".

Mais c'est là un sujet dont je traiterai par ailleurs, car il nécessite bien plus que 3 lignes pour être expliqué.

Aussi, pour conclure sur ce sujet "Médecines douces / Maladies graves", je dirai simplement que là encore, tout est question de bon sens et de mesure dans ses choix. Il est évident que si certaines personnes sont parvenues à guérir d'un cancer grâce à l'argile ou d'autres médecines douces, cela peut sans doute s'appliquer à d'autres personnes.... MAIS en aucun cas il ne serait réaliste et sérieux d'en faire une vérité générale !

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